À la Maison de la danse, le grand chorégraphe israélien Emanuel Gat nous réserve sans doute la surprise de cette saison avec Lovetrain2020 qu’il a conçu pendant le premier confinement et qui a tout d’un hymne à la vie.
S’il danse habituellement sur les partitions de Bach, Boulez, Awir Leon ou encore ses propres compositions, Emanuel Gat est allé chercher cette fois-ci la musique du groupe anglais des années 80 Tears for Fears dont on entendra notamment Mad world, Shout, Everybody Wants to Rule The World, Change, Sowing The Seeds Of Love… Sans nostalgie, il pose un regard sur cette musique qu’il a aimée dans sa jeunesse, symbole d’une force utopique et d’un groove épique.
Les mouvements sont transcendés par les costumes baroques et colorés
Avec ses quatorze danseurs, il expérimente le lien entre la danse et la musique dans un espace chargé de contrepoints et d’infinies possibilités où le mouvement et le son interagissent pour créer sans cesse une écriture renouvelée.
La forme de cette nouvelle pièce est surprenante puisqu’il s’agit d’une comédie musicale contemporaine où les corps et les mouvements sont transcendés par les costumes baroques et colorés réalisés par Thomas Bradley, un danseur de la compagnie.
Lovetrain2020 d’Emanuel Gat – Les 12 et 13 octobre – Maison de la danse – www.maisondeladanse.com