Le Sytral lance lundi 11 octobre une concertation pour un projet de ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) entre la Part-Dieu et les 7 chemins, en passant par Lyon 3e, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Bron. Deux variantes du tracé sont notamment soumises à la concertation.
En 2026, une ligne de bus à haut niveau de service, appelée BHNS, verra le jour dans la Métropole de Lyon. Une ligne entre la Part-Dieu et les 7 chemins, en passant par Lyon 3e, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Bron.
Un BHNS, c'est quoi ?
"La performance est équivalente à celle d'un tramway", précise le Sytral. "L'objectif, c'est vraiment de faire une ligne de tram sur pneu", martèle Jean-Charles Kohlhaas, le vice-président délégué du Sytral.
La vitesse commerciale est équivalente voire supérieure à un tram (environ 15-20km/h). La ligne est priorisée grâce à la priorité des feux et à une voie de circulation réservée. Le coût est de 120M d'euros. Cette ligne "offrira une desserte efficace de l'Est lyonnais tout en contribuant à l'apaisement du territoire grâce à la requalification de l'embellissement des secteurs traversés".
Deux variantes dans le quartier de la Part-Dieu
Une concertation débute ce lundi 11 octobre. Elle durera jusqu'au 19 novembre. Notamment pour décider entre deux variantes possibles sur Lyon, dans le quartier Villette à la Part-Dieu, l'une variante passe par l'avenue Georges Pompidou, l'autre par l'avenue Félix Faure.
La ligne rejoint la Part-Dieu et les 7 chemins en passant par Lyon 3e, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Bron en 25 minutes.
"Un projet majeur du plan de mandat du Sytral"
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon et du Sytral
Pour Bruno Bernard, le président du Sytral et de la Métropole de Lyon, c'est un "projet majeur du plan de mandat". "La ligne de BHNS Part-Dieu - Sept-Chemins est une réponse forte aux besoin de mobilité identifiés sur l'est lyonnais et un accompagnement significatif du renouvellement urbain engagé dans les territoires traversés. Le BHNS nouvelle génération, comparable à un tramway en termes de performance et d'aménagements, sera non seulement une réelle alternative à la voiture individuelle pour les habitants des communes concernées, mais aussi l'opportunité d'une requalification urbaine qualitative, leur offrant un cadre de vie apaisé et embelli".
Le projet en chiffres :
- 7 km de ligne
- entre 15 et 16 stations
- 22 000 voyageurs/jours espérés d'ici 2030
- un budget de 120M d'euros
- durée du parcours : 25 minutes
![Leo&Go revendique déjà 40 000 utilisateurs et Citiz compte plus de 10 000 abonnés. En plus d’une tarification attractive [voir le tableau ci-dessous], chaque voiture en autopartage mise sur le circuit remplacerait jusqu’à 8 véhicules privés (Ademe).](https://www.lyoncapitale.fr/wp-content/uploads/2024/11/Capture-decran-2024-10-16-a-14.45.22.jpg)
Autopartage : les Lyonnais vont-ils vendre leur voiture ? 
