François Turcas, le patron de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) d'Auvergne-Rhône-Alpes est l'invité de 6 minutes chrono.
Acteur incontournable des territoires, la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) accompagne les TPE et les PME.
De nombreuses entreprises ont été impactées par la crise Covid-19. Les PGE doivent être remboursée, les charges en retard payées. Si les carnets de commande sont remplis, les difficultés de recrutement sont bel et bien réelles. François Turcas estime que le "Gouvernement a été à la hauteur".
Chômage : "le pire a été évité"
François Turcas, président dela CPME Auvergne-Rhône-Alpes
Si le taux de chômage (catégorie A, personnes sans aucune activité) avoisine les 7,1% en Auvergne-Rhône-Alpes, soit environ 400 000 personnes, "le pire a été évité". "Le chiffre du chômage n’est pas très glorieux mais pas si mauvais. Ce n'est pas inquiétant car vous savez qu’il y a 1 million d’offres d’emplois non satisfaites en France, soit entre 120 et 140 000 en Auvrgne-Rhône-Alpes. On a donc évité le pire. Le Gouvernement a été à la hauteur."
"La France est-elle fâchée avec son travail?". La question revient dans tous les milieux économiques, de la petite à la très grande société. Le patron des petites et moyennes entreprises de la région est très clair sur le sujet : la faute à la réforme des 35 heures du gouvernement Jospin, obligatoires pour toutes les entreprises depuis le 1er janvier 2002. "La France est fâchée avec son travail depuis les 35 heures. Ça a été une cassure extraordinaire sur l’engouement pour le travail." Et d'ajouter, péremptoire : "il faut oublier les 35 heures, ne plus être obnubilé par ces 35 heures."
"Avec le Covid, il y a eu une accélération, je ne dirai pas d’un certain
je-m'en-foutisme, mais d’une façon de voir les choses de façon très légère."
François Turcas, président dela CPME Auvergne-Rhône-Alpes
Selon François Turcas, le Covid n'a pas amélioré la situation. Bien au contraire. "Avec le Covid, il y a eu une accélération, je ne dirai pas d’un certain je-m'en-foutisme, mais d’une façon de voir les choses de façon très légère."
Comment remettre le pays sur les rails de l'emploi ? Par une hausse généralisée des salaires comme le martèle le Medef ? "Je ne dis pas une hausse généralisée des salaires, je dis plutôt une baisse des retenues, c'est tout à fait différent, de telle façon à ce que le pouvoir d'achat de nos collaborateurs soit augmenté. C'est une baisse des taxations qu'il nous faut."
"Éviter que ceux qui sont au chômage gagnent plus que ceux qui sont au travail."François Turcas, président de la CMPE Auvergne-Rhône-Alpes
Si vous voulez entendre un homme du XIXeme siècle, regardez cette vidéo.
😀
De toutes manières, nous sommes dans un jeu d'hypocrites : le travail est de plus en plus remplacé par des robots (voir la grande distribution), s'ils étaient intègres du côté du "libéralisme", ils augmenteraient les salaires pour avoir des gens qui travaillent pour eux,
et "la réserve de chômeur" a toujours été utile à ce système pour faire peur à l'immensité qui travaille, en leur disant "si vous ne faites pas ce qu'on vous dit, il y en a plein qui attendent derrière vous pour prendre votre place".
il faut revoir la taxation travail ce qui nécessitait 10 compagnons s’exécute avec une machine, augmenter les salaires par la baisse des charges une mauvaise idée , avec le faible niveau des revenus du bas de l'échelle , ceux qui recevront ce supplément ne l'épargneront pas , à l'heure de la retraite le bilan sera catastrophique avec une retraite minorée. Pour les heures suppl, hors de question de les défiscaliser souvent ce sont elles qui évitent de finir le mois dans le rouge, une autre solution, pour éviter l'abondance d'heures suppl, embauchez , la pénurie de main d’œuvre un leurre , rémunérez les ouvriers correctement ,Actuellement 1300€ pour le BTP , avec des conditions difficiles.
Vous avouerez que c'est un sacré bazar l'organisation du travail au sein d'un système monétaire où c'est obligatoirement la guerre de tous contre tous ! 😀
Sans monnaie, partager son travail n'engendre plus de perte de revenus...
Les français ne sont pas fachés avec le travail
mais par contre
pas mal de nos entreprises fachées avec l'innovation
elles veulent bien le CICE mais en face ???juste un effet d'aubaine me semble t'il
ce qui peut etre desesperant pour les équipes