Yann Crombecque, conseiller régional et ancien premier secrétaire fédéral du PS, est l'invité de 6 minutes chrono. Il revient sur le lancement de campagne d’Anne Hidalgo et les difficultés de la gauche dans la course à la présidentielle.
Anne Hidalgo, la maire de Paris, tenait ce week-end, à Lille, son premier grand meeting de campagne. Mais pour l’heure sa candidature peine à émerger. Yann Crombecque, confiant, réclame du temps : “Les choses se mettent en place doucement. C’est maintenant que le PS va se mettre en action pour porter sa candidature”. La candidate désignée par le PS plafonne pour l’instant dans les sondages entre 5% et 7% : “Les sondages du mois d’octobre ne sont pas la réalité électorale du printemps prochain. Elle se lance, nous sommes sereins”.
Divisions de la gauche
L’ancien patron des socialistes du Rhône pense que les propositions d’Anne Hidalgo sur le pouvoir d’achat peuvent porter sa candidate. Yann Crombecque la décrit comme “la candidate de la vie quotidienne”. Yann Crombecque revient aussi sur l’émiettement de la gauche et la faiblesse historique du bloc de gauche : “notre candidate peut permettre à la gauche d’être au second tour”.
Le PS, surtout atteindre les 5% pour être indemnisé de sa campagne !
Ignorant les chiffres qui la crédite de 5% résultats d'une politique de la ville catastrophique , d'une attache à un parti qui a muté pour partie REM, une déclaration sans doute destinée à rappeler qu'il existe.
Il a quoi dans les yeux? Il est aveugle? Le PS risque de faire encore moins qu'en 2017.
Pour le PS, surtout atteindre les 5%, afin d'être indemnisé de sa campagne !