Le variant Omicron fait trembler l'Europe. Plus contagieux que le variant Delta, il devrait se répandre en masse sur le continent ces prochaines semaines. Le point sur la situation à Lyon ce mardi 21 janvier.
A Lyon, quelle est la situation ? La circulation du virus à l'instant t sur un territoire se mesure grâce au taux d'incidence. C'est un indicateur clé. Le taux d'incidence détermine le nombre de cas positifs sur les 7 derniers jours pour 100 000 habitants. Sur une semaine glissante. C'est un très bon moyen de mesurer le degré de circulation du virus, à un instant t, sur un territoire.
Le virus circule beaucoup chez les 30-39 ans dans le Rhône
Dans le département du Rhône, d'après les derniers chiffres stabilisés au vendredi 17 décembre, le taux d'incidence est de 717 (les données prennent donc en compte la période entre le samedi 11 décembre et le vendredi 17 décembre). Ce taux est stable depuis une semaine, après une très forte progression fin novembre. Il était de 211 "seulement" le 18 novembre. C'est les 30-39 ans que le taux d'incidence est le plus élevé dans le département. Il frôle les 1000 dans cette catégorie d'âge. Il est de 860 chez les 0-9 ans, de 880 chez les 10-19 ans, 779 chez les 20-29 ans, et inférieur à 300 chez les + de 70 ans.
8% des nouveaux contaminés le sont par Omicron le 20 décembre dans le Rhône
Les contaminations se stabilisent donc, pour l'instant, à un niveau très haut dans le Rhône. Mais quid des prochains jours ? Avec Omicron ? Qui est plus contagieux et qui se répand dans le département. D'après des derniers chiffres arrêtés par Santé Publique France le 20 décembre, 8% des nouveaux contaminés le sont par le variant Omicron dans le département du Rhône. Ce pourcentage va augmenter, c'est certain, ces prochains jours.
Des opérations déprogrammées pour ouvrir des lits de réanimation dans les HCL
Dans les hôpitaux lyonnais, actuellement, la situation est sous grande tension. Lyon Capitale vous a fait un point complet sur la situation très tendue dans les HCL mi-décembre (Un décryptage à relire ici), où des déprogrammations d'opérations non urgentes ont lieu pour permettre l'ouverture de nouveaux lits de soins critiques.
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