La Région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé vouloir mettre fin aux aides accordées à l'IEP de Grenoble lundi 20 décembre après la suspension d'un professeur. La direction de l'institut a souhaité clarifier la situation et donner sa version des faits. Elle appelle également au dialogue avec le président de la région Laurent Wauquiez.
La suspension d'un professeur, notifiée dans un arrêté émis par Sabrine Saurugger, directrice de l’IEP de Grenoble, a conduit le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, à stopper les financements alloués à l’établissement par la collectivité. Ce mardi 21 décembre, la direction de l'établissement a souhaité réagir en donnant sa propre version des faits. Elle reproche notamment à la Région d'avoir pris une décision "motivée par un motif politique, davantage que par la réalité de la situation au sein de l’institution", d'autant que le soutien financier consiste essentiellement "en l’attribution de bourses aux étudiants, de soutien aux projets de formation continue et à l’action sociale, notamment pour faciliter l’accès d’un jeune public éloigné ou empêché à l’enseignement supérieur et à l’emploi".
"Instrumentalisation d'un cas particulier"
Après une prise de parole dans les médias pour dénoncer "une dérive idéologique et communautariste" au sein de l'institut, M.Kinzler a été visé par des "attaques et des menaces inadmissibles entraînant de graves conséquences" explique l'institut dans un communiqué. Toutefois, précise-t-elle, "les relations entre un professeur au sein de l’IEP et la direction sont du ressort des relations entre un employeur et un membre de son personnel ; elles sont à ce titre de nature privée". En ce sens, la direction de l'IEP de Grenoble désapprouve le battage médiatique qui plane autour d'une mesure prise en interne "à l’égard d’un agent public".
"Les relations entre un professeur au sein de l’IEP et la direction sont du ressort des relations entre un employeur et un membre de son personnel", Science Po Grenoble
Une sanction pour garantir l'ordre dans l'établissement
Enfin, le communiqué indique que les graves incidents de mars 2021, où le professeur avait été accusé de fascisme et d'islamophobie par l'intermédiaire de collages, ont poussé la direction à agir "pour garantir l’ordre et le bon fonctionnement de l’institut". Pour l'heure, un travail de réflexion a été engagé pour se prémunir de telles situations à l'avenir "d'ici là, la direction reste pleinement ouverte au dialogue avec tous les acteurs attachés à Sciences Po Grenoble-UGA et disposés à apporter leur contribution pour faire avancer les choses". Une invitation au dialogue également tournée vers le président de Région, Laurent Wauquiez, appelé à revenir sur sa décision, dans "l’intérêt des étudiants et de la communauté éducative, d’autant que les motifs avancés à ce jour seraient susceptibles de conduire à son irrégularité", achève le communiqué.
IEP Grenoble , Il faudra bien que ministre et ministère finissent par remettre de l’ordre pas qu'à Grenoble d'ailleurs, A leurs têtes souvent des encartées, Rousseau le meilleur exemple, ILs contestent , c'est leur droit mais ici aussi, "c'est qui le Patron !!!
L'Histoire nous enseigne que lorsque les "ministres et ministères" mettent de l'ordre, c'est pour empêcher la liberté d'enseigner,
alors que si chacun avait reçu une éducation correcte sur "l'esprit critique", il n'y aurait plus aucun problème en cas de divergence.
Seulement voilà, on fabrique du crétinisme et on cultive l'idée que la violence est la solution aux problèmes.
Sous les pavés la plage !
Elle a pourtant l'air sympa cette république des amis. Je te subventionne si tu es mon ami, je te la retire si tu me trahis. Les autres établissements n'ont qu'à bien se tenir ? Je crains que l'attitude Superman n'ait que peu de prise sur l'enseignement qui est et demeure libre.
"Avec les écologistes, homme et femmes, c'est l'ouverture d'esprit et le pragmatisme qui domine. Un vrai changement"; comme avec les bolcheviques, les maoïstes, les khmers.. etc.
Comme avec les nazis, Pinochet, Erdogan, le président de Hongrie et des nationalistes ? 😀
La violence n'est pas toujours physique , faites confiance à ces individus pour miner la démocratie de l'intérieur, quand bien même beaucoup plus tard ce seront de parfaits donneurs de leçons .
Et donc avec votre point de vue, on doit laisser faire parce qu'ainsi ça fait monter les votes de votre parti politique d'extrême gauche.. etc. 😀
Réponse idiote et je suis poli.