Tout comme la mairie de Valence, la région Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé sa volonté de transférer les cendres du résistant arménien, puis apatride, Missak Manouchian au Panthéon.
Il y a 78 ans jour pour jour, les Nazis allemands exécutaient le résistant Missak Manouchian. À cette occasion, la région Auvergne-Rhône-Alpes rejoint le Comité de soutien au résistant arménien, piloté par la mairie de Valence. Ce comité vise à faire rentrer au Panthéon les cendres de Missak Manouchian. Une tribune est publiée à ce sujet dans Libération le 13 janvier 2022, et est signée par une dizaine de personnalités.
Un symbole de la résistance
Rescapé du génocide arménien et immigré résistant, Manouchian est assassiné par les Nazis le 21 février 1944, au fort du Mont-Valérien, à l'ouest de Paris. Considéré comme un symbole de la résistance par les historiens, Missak Manouchian forme, lui aussi, le "long cortège d'ombres célébré par André Malraux lors de la panthéonisation de Jean Moulin", estime un communiqué de la Région. Effectivement, après avoir fui l'Arménie, le poète s'engage dans la résistance en 1941. Il intègre ensuite les "Francs-tireurs et partisans, Main-d'œuvre immigrée" en 1943, une unité de la résistance qui luttait contre l'occupant nazi.
Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, estime que "les stigmates de la barbarie nazie sont encore bien présents que ce soit à Izieu, à Lyon ou dans le Vercors. À l’heure où les témoins de cette période sont de moins en moins nombreux, il est de notre devoir de faire vivre cette mémoire et de transmettre aux jeunes générations le souvenir de ces héros qui sont tombés pour défendre la France et la Liberté".
Au travers de Manouchian ce sont tous ceux de l'affiche rouge qui seraient honorés. de leurs compagnons de misère pour notre liberté.
23 membres des Francs-Tireurs et Partisans – Main-d'Œuvre Immigrée, FTP -M.O.I résistants de la région parisienne, leur exécution, le 21 février 1944.
une célébration qui pourrait être programmée le 21 février 2024 date symbolique 80ans après.
Vous n’avez réclamé la gloire ni les larmes
Ni l’orgue ni la prière aux agonisants
Onze ans déjà que cela passe vite onze ans
Vous vous étiez servi simplement de vos armes
La mort n’éblouit pas les yeux des Partisans.
Ils étaient vingt et trois quand les fusils fleurirent
Vingt et trois qui donnaient leur cœur avant le temps
Vingt et trois étrangers et nos frères pourtant
Vingt et trois amoureux de vivre à en mourir
Vingt et trois qui criaient la France en s’abattant.
ARAGON
Et Grèg il en pense quoi !