Le président russe est intervenu à la télévision tôt ce matin et, quelques minutes plus tard, des explosions et des bombardements ont été aperçus dans plusieurs villes ukrainiennes. À Lyon, les réactions pleuvent depuis le début de la matinée. L'association Lyon Ukraine appelle à une riposte des dirigeants occidentaux.
Le président russe est apparu à la télévision à 5 h 30, heure de Moscou, dans la nuit de mercredi à jeudi 24 février. Durant cette intervention télévisée, d'un peu moins d'une heure, Vladimir Poutine a annoncé "lancer une opération militaire spéciale visant à démilitariser et dénazifier l'Ukraine." Dans la nuit de mercredi à jeudi, quelques instants après cette prise de parole, des frappes aériennes ont été aperçues dans tout le pays, suivies de l'entrée des forces russes sur le territoire.
"Le scénario du pire est en train de devenir une réalité macabre"
Pour l'association Lyon Ukraine, qui met en lumière des initiatives ukrainiennes dans la région lyonnaise, "le scénario du pire est en train de devenir une réalité macabre. Il ne faut pas se faire d’illusion ce dictateur, ce tyran, ce fou ira jusqu’au bout de son dessin morbide. La teneur de son discours, sa complète reconstruction de l’histoire montre bien que sa vision est totalement morbide. Cet homme est beaucoup plus dangereux que l’on pense dans notre naïveté occidentale. Il ne respecte que la force brute", tempête l'association sur son compte Facebook. Appelant également à une réaction rapide de la communauté internationale, l'association constituée d'expatriés ukrainiens charge directement le leader russe : "En clair, il veut mettre fin à une Ukraine libre, démocratique, souveraine et européenne. Il est temps pour le monde libre de riposter fermement".
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POUR ALLER PLUS LOIN
La géopolitique parle d'elle même. Le Donbass ukrainien longe la Russie menant aux mers d'Azov et Noire via la Crimée. Les seules mers chaudes accessibles à la fédération vers le Bosphore et la Méditerrané.
Or, en 1954, d'un simple décret, Khrouchtchev, 1° secrétaire du parti, fit don de la Crimée à l'Ukraine. Alors qu'elle avait été russe depuis la fin du XVIIIe siècle. Les raisons de la cession de la péninsule à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev font toujours débat. Jupiter, désintéressé par l'élection présidentielle, y trouve son jour !
Vous avez mis vos mensonges sur toutes les pages qui parlent de l'Ukraine ? 😀
L'Ukraine était un pays avant l'URSS.
La ville de Sébastopol qui fut fondée en 1783 par l'impératrice russe Catherine II, devient autonome du reste de la Crimée en 1948. En 1954, la Crimée est rattachée par un décret à la République socialiste soviétique d'Ukraine (qui faisait alors partie de l'URSS)
D'un simple décret, Khrouchtchev fit don de la Crimée à l'Ukraine en 1954 Le Monde 16.03.2014
De l’Otan à Poutine, Mélenchon change de méchant sur l’Ukraine.
Libération 22/02/2022
La ville de Sébastopol qui fut fondée en 1783 par l'impératrice russe Catherine II, devient autonome du reste de la Crimée en 1948. D'un simple décret, Khrouchtchev fit don de la Crimée à l'Ukraine en 1954
Le Monde 16/03/2014
La ville de Sébastopol qui fut fondée en 1783 par l'impératrice russe Catherine II, devient autonome du reste de la Crimée en 1948. En 1954, la Crimée est rattachée par un décret à la République socialiste soviétique d'Ukraine qui faisait alors partie de l'URSS. D'un simple décret, Khrouchtchev fit don de la Crimée à l'Ukraine en 1954
Le Monde 16.03.2014
Lisez l'histoire de ce territoire, au pire sur wikipedia.