Les grandes bibliothèques regorgent de pépites encore faut-il savoir les y pêcher. De plus en plus fréquemment les artistes baroques se penchent vers les œuvres perdues oubliées dont les manuscrits sont pourtant conservés çà et là… C'est le cas de Il Paradiso Perduto de Luigi da Mancia.
C’est ainsi que Franck-Emmanuel Comte le leader du Concert de l’Hostel Dieu à force d’écumer le fonds ancien de la bibliothèque municipale de Lyon tombe un jour sur cet oratorio italien d’un compositeur inconnu de la toute fin du XVIIe siècle, Luigi da Mancia.
Une aubaine qui au terme d’un travail de fourmi aboutit à la réhabilitation d’Il Paradiso Perduto. Curiosité pittoresque l’œuvre regorge en effet d’artifices en vogue dans la Rome baroque d’alors comme ses protagonistes bibliques aux identités hétérogènes : Adam Ève Dieu le Serpent l’Ange ou la Mort.
Il Paradiso Perduto – Lundi 21 mars à 20 h. À l’Auditorium
