En déplacement à la Croix-Rousse dimanche 6 mars pour un meeting en plein air à 35 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le candidat de la France Insoumise revendiquait avoir rassemblé 15 000 personnes sur l’esplanade du Gros Caillou. Selon les estimations de notre journaliste sur place ils étaient au moins 10 000.
C’est devant une esplanade du Gros Caillou comble que Jean-Luc Mélenchon a livré son discours de campagne aux Lyonnais à 35 jours du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche. Selon les équipes du candidat de la France Insoumise ils étaient 15 000, plus de 10 000 d’après les estimations de notre journaliste sur place et différents observateurs, à s’être réunis dimanche 6 mars à la Croix-Rousse pour assister au meeting de l’homme politique de 70 ans.
Celui qui a désormais confortablement passé la barre de 10% d’intentions de vote dans les sondages a une nouvelle fois orienté sa prise de parole en direction de l’Ukraine en lâchant d’entrée "Stop à la guerre, stop à l'invasion de l'Ukraine, à bas l'armée qui envahit l'Ukraine. Solidarité avec les Ukrainiens, que ce soit l'armée régulière ou ceux qui montent sur les chars pour ralentir leur avancée".
"Une France non-alignée"
Un message de soutien qui a ensuite laissé place à une prise de position beaucoup plus politique du candidat LFI concernant la stratégie française à l’international dans un contexte géopolitique extrêmement tendu. "Si vous m'élisez, j'incarnerai une France non-alignée" a ainsi promis Jean-Luc Mélenchon à son auditoire et ses sympathisants avant de déclarer "je propose la sortie de l'Otan, organisation inutile, qui provoque par son agitation un peu partout des tensions, espérant en retirer ici ou là des subventions pour je ne sais quelle agence".
Craignez-moi, puissants. J'ai 70 ans, je ne fais pas une carrière. Je n'aspire plus qu'à un honneur, celui d'être le premier qui tiendrait parole à la tête de l'État. #MelenchonLyon pic.twitter.com/ZjMCPuE8MD
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) March 6, 2022
Sur un plan plus national, l’Insoumis est revenu sur deux thèmes majeurs de sa campagne, le social et l’écologie, avant de s’attaquer, notamment, à l’augmentation de la fortune des plus riches tout en pointant du doigt les "cinq milliardaires qui possèdent autant que 27 millions de personnes".
Progression dans les sondages
Remonté dans de récent sondages, notamment dans l’étude d’Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde, le candidat Insoumis est pointé à 12% d'intentions de vote devant Valérie Pécresse (LR) et derrière Emmanuel Macron, Marine Le Pen et Éric Zemmour, qu'il talonne d'un point. Dans ce sondage publié le 5 mars, Jean-Luc Mélenchon ne se situe plus qu'à 2,5 points d'une éventuelle qualification au second tour.
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"Si vous m'élisez, j'incarnerai une France non-alignée" La répoublique c'est lui !
10.000 personnes pour ecouter ce personnage
quel dommage
pour moi il n'a rien à apporter ni à la democratie ni à notre pays
ils auraint mieux fait d'aller place bellecour pour l'Ukraine
là ils auraient été utiles
populzaire ou citoyen ou resistants des mots souvent devoyés depuis plusieurs mois....
La Primaire populaire choisit Mélenchon. 29 soutiens se désolidarisent de la décision. Dernier tour de piste pour Danton !