Week-end particulier, la Pentecôte fait partie de ces moments dans l’année qu’on attend tous pour pouvoir profiter d’un week-end prolongé. Mais le congé de la Pentecôte n’est pas seulement un week-end de pré-vacances.
À l’origine de cette fête, des racines catholiques : la Pentecôte signifie cinquantième en grec, car la fête a lieu 50 jours après Pâques, célèbre la venue du Saint-Esprit sur les apôtres de Jésus et dans le monde, troisième élément de la Sainte Trinité, avec le Père et le fils (Jésus).
La Pentecôte et le travail
Et aujourd’hui, qu’est-ce qu’elle signifie ?
En 2004, le lundi de la Pentecôte est devenu une journée de solidarité envers les personnes âgées et handicapées. Cette décision fait écho à la décision de 2004, du gouvernement Raffarin, de faire du lundi de la Pentecôte un lundi non chômé. Le principe est que les salariés travaillent sans percevoir la majoration relative à un jour férié (soit 0,3% de la masse salariale).
Mais depuis 2008 cette politique a changé. Il existe toujours une journée de solidarité, mais plus forcément pendant le lundi de la Pentecôte ; ce jour férié redevenant jour férié chômé. Les employeurs font donc un peu comme ils veulent. Le ministre du Travail de l’époque, Xavier Bertrand, avait expliqué à l’époque que cette nouvelle journée de solidarité pouvait prendre la forme d’une journée de RTT, de deux demi-journées ou plutôt de 7 heures dans l’année.
Que fait-on à la Pentecôte ?
Traditionnellement, une grande messe est organisée les dimanches de la Pentecôte. Cette messe est l’occasion pour les croyants de fêter la naissance de l’Église.
Pour les personnes non croyantes, la Pentecôte est bien souvent l’occasion pour s’octroyer quelques jours de repos, voire de vacances.
Et puis, comme beaucoup de jours fériés, la Pentecôte à ses recettes incontournables. Pour le plat, vous retrouverez sur la table des oiseaux, tels que le pigeon, afin de symboliser le Saint-Esprit voltigeant au-dessus de nos têtes. Le veau peut être également de la partie, depuis que la Confédération française de la boucherie a promu cette viande comme « traditionnelle » pour la Pentecôte. En accompagnement, ce seront idéalement des légumes de saison et simples, faisant référence aux distributions alimentaires aux paysans lors du Moyen-Âge. Puis, pour le dessert, l’oiseau sera repris. Il ne sera pas dans le gâteau rassurez-vous mais dans le nom : le colombier. Cette recette nous vient de Marseille et comporte des amandes, du melon et des fruits confits.