Grâce au soutien financier du Z Event, dont ils connaîtront le montant en septembre, les Lyonnais de l’entreprise Time for the Planet vont pouvoir "accélérer" leur projet de créer 100 entreprises dédiées à la lutte contre le dérèglement climatique.
Pour beaucoup, les six lettres qui composent le mot Z Event ne veulent pas dire grand-chose, mais pour toute une communauté de steamers et de nombreuses associations, cet événement génère une grande excitation et attente chaque année. Pour cette édition 2022, la 7e, du 9 au 11 septembre, 57 invités participeront en direct sur Twitch, une plateforme vidéo, à des activités dans le but de récolter des fonds pour cinq associations.
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Concrètement, les streamers, comprendre une personne qui intervient en vidéo sur internet, invitent leurs spectateurs à réaliser des dons et s’imposent des challenges qu’ils réalisent une fois qu’un certain montant est atteint. En 2021, l’événement crée en 2016 par Adrien "ZeratoR" Nougaret et Alexandre "Dach" Dachary avait permis de collecter plus de 10 millions d’euros pour Action contre la Faim au terme de plus de 50 heures de streaming en continu.
Sélection surprise au Z Event
Cette année, cinq associations engagées dans la cause écologique ont été choisies, pour bénéficier des dons qui seront récoltés, parmi une liste de 22 candidats. Au côté de grands noms de l’associatif comme WWF, Sea Shepherd ou encore la LPO est alors apparu le nom de l’entreprise lyonnaise Time for the Planet.
"On a un peu l’impression d’être un enfant qui passe de la maternelle au primaire. On est touché, honorés, surpris, c’est que du bonheur", Nicolas Sabatier, co-fondateur de Time for the Planet
Une "surprise" à en croire Nicolas Sabatier, l’un des six co-fondateur de cette société en commandite par actions, "on a un peu l’impression d’être un enfant qui passe de la maternelle au primaire. On est touché, honoré, surpris, c’est que du bonheur", confie-t-il avec joie. D’autant qu’à l’origine les cinq lauréats du Z Event devaient être des associations, ce qui n’est pas passé inaperçu. "De nombreuses personnes leur ont signalé que nous étions une société, mais ils nous ont choisis en connaissance de cause. Après notre particularité c’est que nous ne sommes pas soumis à des dividendes et que nous sommes une société d’intérêt général. On ne rentrait dans aucune case, mais ils ont estimé qu’il y avait d’autres façons d’agir que par l’associatif", reconnaît Nicolas Sabatier.
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En choisissant un modèle d'entreprise et non associatif, Time for the Planet avait aussi un objectif bien précis en tête, limiter au maximum le greenwashing. "On voulait éviter ce que l’on appelle l’effet Notre Dame. C’est-à-dire qu'une grande cause commune rassemble tout le monde pour apporter de l’aide et que tout d’un coup le débat médiatique se déporte parce qu’on se met à reprocher à certains de le faire uniquement pour des questions fiscales et plus du tout pour l’intérêt commun", analyse le co-fondateur de l'entreprise. Un don fait à une entreprise ne pouvant pas être défiscalisé, "il n'y a pas d'argent à gagner en investissant dans Time", insiste Nicolas Sabatier. Avant de poursuivre, "on voulait être capable de dire, tous les gens qui viennent chez nous ils ne viennent pas pour chercher des réductions fiscales, de l’argent ou faire du greenwashing".
Un don capable de changer la donne
Lancé en 2020, quelques mois après la création de l’entreprise en 2019, le projet très ambitieux porté par Time for the Planet vise à réunir 1 milliard d'euros pour créer 100 entreprises, réparties dans le monde entier, dédiées à la lutte contre le dérèglement climatique par la réduction des gaz à effet de serre. Le tout grâce à des investissements participatifs sans le moindre retour financier.
Après deux ans, la petite entreprise qui emploie 10 salariés a déjà convaincu "57 000 actionnaires", se félicite Nicolas Sabatier. Mis bout à bout, l’investissement de ces 57 000 personnes représente aujourd’hui 11 238 585 euros. Presque l’équivalent des dons récoltés l’an dernier en trois jours par le Z Event pour Action contre la Faim. Cette année l’argent sera réparti en cinq parts égales, mais pour Time for the Planet cela changera tout de même la donne : "C’est forcément quelque chose qui va nous permettre d’accélérer notre projet parce qu’on est encore très jeunes. Un financement à cette hauteur-là c’est quasiment 1/6 de l’argent que nous avons déjà récolté à ce jour, c’est énorme".
"Même 1 million d'euros ce serait énorme. [...] Seulement 10% de la somme ira pour le fonctionnement de Time et le reste servira au développement d’innovations", Nicolas Sabatier, co-fondateur de Time for the Planet
Si les messages de soutient n’ont pas tardé à affluer après la sélection de "Time", d’autres, plus critiques, ont aussi fait leur apparition au grand dam de Nicolas Sabatier. "Certaines personnes nous ont dit vous n’en avez pas besoin, vous avez des facilités. Mais il faut savoir que pour le fonctionnement de Time’ on utilise que 10% de l’argent investi. Tout le reste sert au développement d’innovations".
Le point sur les cinq projets soutenus
À ce stade, trois innovations sont déjà financées par Time for the Planet et "avancent bien" et trois autres vont recevoir des investissements, votés au mois de mai. Pour choisir les projets à soutenir, l’équipe lyonnaise, qui vient d’ouvrir une antenne à Londres, se base sur une grille de cinq domaines, bâtiment, agriculture, transport, industrie et énergie "qui sont les plus émetteurs de gaz à effet de serre". Deux critères rentrent en suite en ligne de compte, "que le projet soit mondialement diffusable, rapidement, et que l’on puisse en mesurer l’impact de façon directe", précise Nicolas Sabatier. C’est le cas des cinq projets déjà soutenus :
- Carbon Time : bénéficie pour le moment d’un 1,5 million d’euros pour transformer des Gigatonnes de CO2 en roche, naturellement. Selon Nicolas Sabatier "les études scientifiques avancent beaucoup".
- Beyond the Sea : est pour le moment soutenu à hauteur de 1 million d'euros pour développer son projet visant à rendre efficiente, universelle et incontournable la traction par kite des navires de toutes tailles. Un prototype devrait bientôt être développé
- Leviathan Dynamics : le but de ce projet est de créer un climatiseur sans gaz fluorés (HFC). Ces "réfrigérants dangereux et polluants" seraient remplacés par de l'eau pour "produire du froid de façon efficiente et durable". 300 000 euros ont été investis dans la première phase du projet et entre 1 et 2 millions d'euros vont être investis pour la 2e phase. Plusieurs contrats ont déjà été signés par Leviathan Dynamics, qui doit installer son premier prototype cet été.
- Cool Roof : est pour le moment soutenu à hauteur de 500 000 euros pour adapter des grands bâtiments existants à la surchauffe sans les climatiser. Pour cela, Cool Roof développe une peinture réflective, qui agit sur l'albédo (le pouvoir réfléchissant d'une surface).
- Shyva : 100 000 euros ont été accordés au projet pour permettre la réalisation d'études. Le projet de Shyva doit améliorer la production d’hydrogène vert grâce à un procédé organique simple et robuste. "Tous les voyant sont au vert mais des mesures scientifiques doivent encore être menées par un cabinet indépendant", précise Nicolas Sabatier.
Ou "comment continuer la croissance du PIB" alors que c'est cela qui détruit les écosystèmes...
Aurélien Barrau vous l'explique, c'est un gars qui a des diplômes supérieurs aux vôtres, mais... non, vous continuez à croire de manière dogmatique que vous allez être sauvé par le "progrès".
Z Event, Time for the Planet/steamers/Twitch/ "ZeratoR"/ WWF/Sea Shepherd/ Carbon Time/Beyond the Sea/Cool Roof/Shyva... En un article, tout un dictionaire destiné à la Start Up Nation !
limiter au maximum le greenwashing;;;avec le Z Event, Time for the Planet passe la seconde pour répondre à l’urgence climatique:: Cool Roof :;; Beyond the Sea;;- Shyva :::- Leviathan Dynamics : Carbon Time : Que d’anglicismes, pour éviter que ce soit compréhensible sans doute!!
Non, pour faire "rêver" parce que c'est comme ça qu'on arrive à vendre.
Le fric, toujours. Travestir la réalité sinon, pas d'acte d'achat.
Tonton, fait nous réver ! .. Depuis la gauche est tombé de haut !
On a plus aucun doute sur les intentions des concepteurs du projet , étouffer la réflexion par la peur , ramasser du fric, s'ils avaient deux sous de bon sens il traiteraient le sujet sur le fond, dénonceraient l'emprise permanente des soumis au GIEC qui ne font que répéter des thèses dont ils ignorent la construction.
**Sea Shepherd ** eux sont dans l'action. et recherche des volontaires pour embarquer !!