L’incertitude et l’espoir entourant un possible repêchage du FC Villefranche Beaujolais en Ligue 2 durait depuis un mois. Finalement le club restera en National, la FFF ayant décidé de maintenir Bordeaux en Ligue 2.
Après un mois passé dans l’incertitude, le FC Villefranche Beaujolais (FCVB) a vu ses espoirs d’accéder à la Ligue 2 douchés par la Fédération française de foot (FFF). Les dirigeants, joueurs et supporters du FCVB espéraient pouvoir profiter de la mauvaise situation financière des Girondins pour accéder à la Ligue 2, après que le club ait terminé 3e du dernier Championnat de National et s’être incliné en barrages d'accession face à Quevilly Rouen Métropole (QRM).
Un mois d'incertitude
Ce mardi, l’instance du foot français a brisé le rêve de Villefranche en officialisant le maintien de Bordeaux en Ligue 2, actant par la même le maintien du FCVB en national. C’est la fin d’un long tunnel pour Bordeaux (FCGB), un club historique du football français, qui avait d’abord relégué sportivement en L2, puis rétrogradé administrativement en 3e division par la Direction nationale de contrôle et de gestion (DNCG), à cause de ses difficultés budgétaires.
Les garanties apportées par le club ont fini par convaincre la Fédération et son président Noël Le Graët, qui n'avait pourtant pas mâché ses mots quant à la gestion financière du club des Girondins. Mais le FCGB est parvenu à obtenir auprès des créanciers King Street et Fortress une réduction de 75% de sa dette (de 53 millions à 13,5 millions d'euros) et annoncé la mise sous séquestre de 24 millions d'euros supplémentaires (10 en augmentation de capital, 14 en garantie de ventes de joueurs lors du mercato).
Le FCVB "déçu"
Interrogé par L’Équipe juste avant l’officialisation de la nouvelle, le président du FC Villefranche Beaujolais, Philippe Terrier, semblait très remonté furieux". Pour lui après deux examens ratés devant la DNCG les Girondins n’aurait pas dû être maintenu en Ligue 2. "Si Bordeaux est sauvé, ça va être très compliqué pour la DNCG de rétrograder d'autres clubs. Ils n'auront plus aucune autorité les pauvres. Vu le bon travail qu'ils font, si jamais Bordeaux est sauvé, ils saccagent tout ce qu'ils ont fait depuis des années. En termes de légitimité... Il n'y en aura plus, elle serait détruite", expliquait-il au quotidien sportif. C’est désormais chose faite.
Le club n'aurait pas prévu de faire de recours selon Le Progrès, pour autant, Philippe Terrier ne s'est dit "déçu" de la décision auprès de nos confrères. "C’est une déception mais on savait que cette bataille était perdue d’avance. [...] On a lutté jusqu’au bout mais il est désormais temps de passer à autre chose".