Nupes, la Nouvelle union populaire écologique et sociale, réunissant LFI, EELV, le PS et le PC

Rhône : les députés Nupes demandent l’arrêt des poursuites contre Warren Dalle, poursuivi pour des tags à la craie

Warren Dalle, le suppléant de Michèle Edery, candidate NUPES dans la 10e circonscription du Rhône lors des dernières législatives, est poursuivi depuis début juillet pour avoir réalisé des tags à la craie à Brignais et Chaponost pendant la campagne. Les 4 députés NUPES du Rhône demandent l’abandon des poursuites contre lui. 

Le 4 juillet dernier, sur les coups de 7h30 du matin, le domicile de l’ancien suppléant de Michèle Edery, la candidate NUPES battue dans la 10e circonscription du Rhône lors des dernières législatives, était perquisitionné par la gendarmerie. Depuis, Warren Dalle était poursuivi pour "détérioration d’un bien culturel" en raison de tags à la craie réalisés durant la campagne sur  les communes de Brignais et Chaponost, dans la Métropole de Lyon. 

Sur ces derniers on pouvait notamment lire "Allez voter les 12 et 19 juin" ou distinguer le symbole "V" de la NUPES, expliquait il y a quelques mois celui qui est aussi fondateur de l'assemblée des gilets jaunes de Lyon et environs. Derrière cette affaire en justice se trouve le maire de Chaponost, Damien Combet, qui a déposé plainte pour infraction au code électorale. 

Des faits requalifiés

Immédiatement après l’audition du jeune homme et la perquisition de son domicile, la branche locale du Parti de Gauche avait demandé "l’abandon de poursuites iniques pour un préjudice inexistant […] et le classement sans suite de cette affaire". Ce mercredi 3 août, il a reçu le soutien des quatre députés NUPES du Rhône, Gabriel Amard, Idir Boumertit, Hubert Julien-Laferrière et Marie-Charlotte Garin.

Dans un communiqué commun, les élus de l’Assemblée nationale demandent l’abandon des poursuites, d’autant que les faits reprochés ont été requalifiés à la baisse, selon eux, en "dégradation légère d’un objet public à l’aide de sigles et dessins". "Nous ne comprendrions pas que la procédure et les poursuites soient malgré tout maintenues, sauf à y voir une volonté d’humilier ou d’intimider pour des motifs qui dans les faits seraient uniquement politiques", poursuivent les députés insoumis et écologistes.

Lire aussi : Rhône : le suppléant d’une candidate aux législatives perquisitionné pour des tags

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