En août, le site d'information Mediapart dévoilait que Gilles Artigues, ex-premier adjoint au maire de Saint-Etienne, avait subi un chantage au sujet d'une vidéo intime de la part de l'entourage du maire. Ce 6 septembre, nouvelle révélation, le maire Gaël Perdriau, contrairement à ses dires, aurait été mis au courant au sujet de ce chantage, sans agir, affirme Mediapart.
Gaël Perdriau, le maire de Saint-Etienne, a t-il menti ? Selon le site d'information Mediapart, oui. Sur un enregistrement sonore datant du printemps dernier, le maire Les Républicains, qui affirme depuis plusieurs jours qu'il n'était pas au courant que son adjoint Gilles Artigues avait fait l'objet depuis 2014 d'un chantage au sujet d'une vidéo intime, discute de cette affaire.
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"Même s’il y est pour rien, Gilles Artigues est mort", déclarait ainsi, en avril dernier, le maire de Saint-Etienne, dans un enregistrement révélé par Mediapart. L'élu parle là d'une mort "politique" pour Gilles Artigues.
Lundi 5 septembre, les enquêteurs qui se sont saisis de l'affaire ont mené une série de perquisitions à la mairie de Saint-Étienne, à la métropole, au conseil régional, ainsi qu’aux domiciles de Gaël Perdriau et d’autres protagonistes de l’affaire, comme l’a révélé le journal Le Progrès.
La vidéo intime montre un massage érotique
La vidéo intime en question montre "un massage érotique" réalisé par un homme sur Gilles Artigues. Cette vidéo aurait été utilisée par le camp de Gaël Perdriau pour faire pression sur l’élu centriste et premier adjoint de Saint-Étienne, pour "contenir son influence politique".
Le 29 août, Gilles Artigues a déposé plainte pour "chantage aggravé, guet-apens en bande organisée, détournement de fonds publics et non-dénonciation de faits délictueux". Le 2 septembre une information judiciaire a été ouverte à Lyon par le parquet suite au transfert de l'affaire à Lyon. Le maire LR de la Ville, Gaël Perdriau, un de ses adjoints, Samy Kefi-Jérôme, et l’ex-compagnon de celui-ci, Gilles Rossary-Lenglet s