Alexandre Perga est le nouveau président du CJD Rhône-Alpes qui regroupe 630 entrepreneurs qui "osent être dirigeants autrement". Il est l'invité de "6 minutes chrono".
Alexandre Perga, directeur d'agence de l'un des principaux acteurs français indépendants du secteur de la construction, vient de prendre la présidence du CJD Rhône-Alpes.
Ce mouvement associatif, "plus ancien mouvement patronal français", créé en 1938, a pour ambition de "mettre l'économie au service de l'homme".
Concrètement, explique Alexandre Perga, "on n'est pas là pour faire du business et s'échanger des cartes de visite." (même si les 630 entreprises adhérentes représentent un chiffre d'affaires cumulé de 2,4 milliards d'euros). "Quand on rentre au CJD, c'est pour se former soi en tant que dirigeant pour transformer son entreprise et la rendre durable, responsable, agréable, et agir pour inspirer."
Souvent considéré comme le "poil à gratter du patronat", le CJD , explique Alexandre Perga, "gratte là où ça pique, met le doigt là où ça fait mal pour faire avancer les choses. "
Oser être dirigeant autrement pour avancer différemment.
"L'argent, c'est un moyen, ../.. pas une finalité"
La fameuse légende...
Car dans un monde monétaire, la survie passe par avoir de l'argent. Pas besoin d'être un "super requin" pour être dans cette configuration puisque c'est le système monétaire qui l'impose à tout humain sur cette terre.
La monnaie est donc bien une finalité.
Quant à "mettre l'économie au service de l'homme", c'est impossible en restant dans une économie monétaire, là encore parce que la monnaie pousse à aller prendre des parts de marché à l'entreprise voisine, qu'elle soit dans son secteur ou non (car la base, c'est le budget des ménages).
Que cette association n'hésite pas à apprendre ce qu'est une économie postmonétaire.
Une économie postmonétaire c'est aussi une économie où on peut entreprendre, où on peut être créatif sans les impossibilités liées au manque d'argent. Et c'est évidemment une économie bien plus humaine, collaborative, que celle engendrée par la monnaie qui pousse à l'individualisme du porte monnaie personnel.
A bon entendeur 🙂