Sylvain Copier et Julien Cottard sont pompiers professionnels à Lyon et bénévoles à Diving for Future, association qui nettoie les fonds des fleuves. Ils sont les invités de "6 minutes chrono".
Ils ont remonté des fonds aquatiques de 15 tonnes de déchets depuis la création de l'association en mars 2021. Leur terrain de jeu : le Rhône et la Saône.
Plongeurs de la sécurité civile, le Rhône et la Saône sont l'environnement de travail quotidien des pompiers. Diving for future est née d'un constat : les profondeurs des cours d'eau lyonnais sont souillés par des mètres cube de déchets de toute sortes. "Au long des années, on a vu s'accumuler une multitude de trittinettes, de vélos, de mobilier urbain, des scooters, des batteries (etc), explique Julien Cottard, président de l'association. On s'est dit 'pourquoi on ne monterait pas une association de bénévoles pour nettoyer les fonds de Lyon' "?
Dans l'eau, les déchets sont la propriété de Voies navigables de France, gestionnaire du Rhône et de la Saône. Hors de l'eau, ils sont la propriété de la Métropole de Lyon. Sauf que la collectivité ne veut pas prendre en charge les déchets. "On s'est mis en contact avec la Métropole de Lyon pour obtenir des subventions, mais on n’a pas eu de réponse positive de leur part." poursuit Sylvain Copier, plongeur et le trésorier de l'association. Et Julien Cottard de poursuivre : "juridiquement, quand vous sortez un déchet de l’eau, vous en êtes propriétaire, voilà aujourd’hui comment se dédouane la Métropole de Lyon - je rappelle écologiste - pour ne rien faire".
Problème : personne ne sait encore où recycler les batteries des trottinettes électriques. Une pollution invisible.
La source de revenu de l'association provient des dons des particuliers, de financeurs privés, de la mairie de Feyzin (où l'association est établie) ou encore de subventions de la CNR (Compagnie nationale du Rhône).
Lire aussi : Nettoyage de la Saône : Diving For Future réclame des subventions
"On s'est substitués à l'Etat!".
C'est la société Derichebourg Environnement qui s’occupe de la gestion des déchets remontés à la surface. L’objectif n’est pas uniquement d’extraire des déchets mais également de recycler les matériaux trouvés.
Derichebourg s’occupe donc d’acheminer les tonnes remontées des cours d'eau vers un site à Oullins qui prend en charge la gestion du tri. Chaque matériau est ensuite envoyé vers les sites appropriés. Par exemple, les métaux et les aciers qui ont été sortis en grande quantité sont broyés dans un centre de la société à Saint-Pierre-de Chandieu, dans le Rhône.
Problème : personne ne sait encore où recycler les batteries des trottinettes électriques. Une pollution invisible.
Serait-ce les boomer qui auraient balancé leurs trotinnettes et leurs vélovs dans la Saône ?
Et ce ne sont probablement pas les "bobos" et leurs "enfants de bobos"...
😀
les "bobos" et leurs "enfants de bobos"... Trop éveillés et responsables !
Juste conscients en ayant eu accès aux connaissances, aux suites de causes et d'effets, contrairement à certains qui en plus, n'ont pas trouvé leur place dans la société et donc, se défoulent en ayant la haine.
Avec un tel titre pour cet article, certains lecteurs risquent de se croire libres de jeter ce que bon leur semblera dans le Rhône et la Saône.
Arnaud DESLANDES adjoint à la mairie de Lille a pris une position claire relative à la coupe du monde football au Quatar. Celle-ci est largement entachée d'une gestion lamentable en terme humain lors des travaux de construction. Sans oublier la gabegie d'énergie pour "refroidir" les stades liée aux revenus des hydrocarbures. Copies FFF +++
"juridiquement, quand vous sortez un déchet de l’eau, vous en êtes propriétaire, voilà aujourd’hui comment se dédouane la Métropole de Lyon - je rappelle écologiste - pour ne rien faire". Cela prouve encore une fois qu'écologie ne rime pas avec intelligence.