Dans un contexte économique compliqué pour cette rentrée 2022, entre la crise de l'énergie, la guerre en Ukraine, la pénurie d'essence, l'inflation et les retombées socio-économiques du confinement, certains corps de métier sont affaiblis. C'est le cas des artisans du Rhône.
En cette rentrée 2022 et face au contexte économique de plus en plus stressant, la CAPEB Rhône et Grand Lyon alertent sur le nombre croissant de chefs d’entreprise et artisans en situation proche du burn out et l'incidence sur le plan économique et social.
Selon la CAPEB, les conséquences, suite au confinement se révèlent de plus en plus nombreuses comme la pénurie des matériaux : bois, acier, aluminium mais aussi colle, plâtre, matériel électrique, de plomberie... Les stocks diminuent et l’allongement des délais d’approvisionnement atteignent des records. Certaines augmentations des coûts peuvent atteindre jusqu’à + 30%. Certains chantiers qui, dans l’incapacité d’être finis dans les temps impartis, génèrent des indemnités de retard et rencontrent de grande difficultés pour rembourser les PGE (prêt garanti par l'Etat) proposés pendant les différents confinements.
D'autres sujets de société comme la prise de conscience de l’environnement avec l’arrivée des Zones à Faibles Emissions dans les grands centres urbains, comme à Lyon et sa périphérie rajoutent aux problématiques déjà existantes. Mais, est compté également la pénurie de main d’oeuvre présente depuis quelques années déjà.
L'arrêt de l'activité
La principale conséquence à ces problématiques est l'arrêt de l'activité. En effet, toujours selon la CAPEB, cette dernière se retrouve de plus en plus confrontée à des adhérents en souffrance et constate une forte augmentation des appels de chefs d’entreprises demandant des informations en vue d’arrêter leur activité.
A lire aussi : Durcissement de la ZFE à Lyon : la Capeb demande un report de 6 mois
Le monde monétaire arrive à saturation depuis longtemps, regardez le documentaire "burn out sociétal". Il est en accès libre.
Un artisan pourrait continuer à faire son métier tranquillement, mais ce qui le stress, ce qui rend le métier impossible, c'est la contrainte monétaire. Rien d'autre réellement.