Ce jeudi 3 novembre, la Première ministre a annoncé la création d'un fond de 60 millions d'euros pour l'aide alimentaire en France. Au Secours populaire du Rhône, on juge ces aides insuffisantes.
L'annonce ne fait, ni chaud, ni froid. Ce jeudi 3 novembre, la Première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé lors d'un déplacement dans une banque alimentaire de Reims, la création d'un fond de 60 millions d'euros "pour une aide alimentaire durable". L'objectif affiché est de "soutenir nos grands acteurs nationaux".
"60 millions d'euros, ça fait environ 6 € par personne et par an"
Parmi eux, il y a le Secours populaire. Sébastien Thollot est le secrétaire général de la fédération du Rhône. "On a calculé : en France, il y a 9 millions de personnes sous le seuil de pauvreté. 60 millions d'euros, ça fait environ 6 € par personne et par an", détaille-t-il. La somme reste toujours bonne à prendre et l'annonce a le mérite de mettre le sujet de l'aide alimentaire durable sur la table. Au Secours populaire c'est "plusieurs millions d'euros depuis cinq à six ans" qui ont été alloués à ce sujet.
L'annonce de la première ministre semble être un pansement sur une bien vieille jambe de bois. Mais dans le secteur associatif, cela ne surprend pas. "Les subventions représentent environ 20 % de notre budget", lâche Sébastien Thollot, selon qui le constat est largement partagé par les autres acteurs du secteur.
"D'un côté nos charges augmentent, de l'autre, de plus en plus de personnes nous sollicitent."
Sébastien Thollot, secrétaire de la fédération du Rhône du Secours populaire
Comme les particuliers et les entreprises, le Secours populaire du Rhône est frappé de plein fouet par la hausse des coûts de l'énergie. Dans le budget prévisionnel 2023 de l'association, l'augmentation est estimée à 25 % pour l'électricité et le gaz. L'inflation sur les produits alimentaires vient s'ajouter aux difficultés. "Nous faisons le choix de proposer des laitages, des fruits et des légumes. Pour cela, il faut rémunérer les producteurs", rappelle le secrétaire général. Des producteurs qui ont vu leurs charges exploser (énergie, alimentation des animaux, baisse de la production à cause de la sécheresse) et ont logiquement répercuté cette hausse sur les prix.
A lire sur le sujet : Lyon : le Secours populaire se mobilise pendant deux jours pour les "Oubliés des Vacances"
Sébastien Thollot alerte, "nous sommes pris dans un effet ciseaux. D'un côté nos charges augmentent, de l'autre, de plus en plus de personnes nous sollicitent". En 2022, le Secours populaire Rhône a accueilli 5 % de personnes en plus que l'année précédente, déjà exceptionnelle puisqu'elle s'inscrivait dans le contexte de la crise sanitaire. Des personnes sur le fil il y a quelques mois n'arrivent aujourd'hui plus à s'en sortir et font appel au Secours populaire. "On dépasse les 100 % de capacité d'accueil sur de nombreux sites, mais on continue à pousser", explique le secrétaire général de la fédération du Rhône.
Jean Stellitano, secrétaire national, estime les besoins pour 2023 à environ 200 millions d'euros, pour aider 15 % de personnes en plus sur les derniers mois. Conséquence de l'inflation, le Secours populaire note également une baisse des dons et des taux de collecte en supermarché.
A lire sur le sujet : Près de Lyon : une course solidaire de 800 km pour financer la "Journée des Oubliés des Vacances"
Comment peut-on encore croire que la misère et l'exclusion peuvent être évitées avec de l'argent, alors que c'est "grâce" à l'argent que se fait l'exclusion (par les prix)...
Certains croient "bien faire" en donnant de l'argent, mais c'est en supprimant cet outil qui raréfie artificiellement les biens et services (pour maintenir des prix rentables) qu'on peut s'en sortir.
Quand est-ce que l'humanité va comprendre ???
La solution est postmonétaire.
***Quand est-ce que l'humanité va comprendre ??? ***
Abo::
Et bien dès que tu sera capable d'expliquer!
<>
<<<<<<formule d'origine , suivie de ::
<>
Tous le week-end pour réfléchir.
Les assoces sont financées juste ce qu'il faut pour contenir l'explosion sociale qui interviendra lorsque les enfants crieront famine.
Le coté négatif des subventions , elles attirent la misère venue d’ailleurs, de ces pays où règne
corruption , dictature , surpopulation par manque d'éducation dictats religieux.
Le 04//11 à17h49 ::manque entre les guillemets:
***Avant donc que d’écrire apprenez à penser.
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L’expression la suit, ou moins nette, ou plus pure.
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément.***