Grégory Doucet maire de Lyon
Grégory Doucet, maire de Lyon © Romane Thevenot

La Ville de Lyon saisit la justice après l’agression de militants Insoumis par l'extrême droite

Deux militants de la France Insoumise auraient été agressés dans le Vieux-Lyon lundi 5 décembre alors qu’ils tractaient pour demander la fermeture de locaux d’extrême droite. La Ville de Lyon a saisi la justice et une enquête a été ouverte. 

Dans un communiqué publié lundi 5 décembre l’antenne locale de la France Insoumise dénonce l’agression de deux de ses militants dans le Vieux-Lyon alors qu’ils tractaient pour alerter sur les violences des "groupuscules d’extrême droite" installés dans le quartier. Dans leur viseur, notamment, le groupe d’ultra droite Nemesis responsable d’une action violente lors de la manifestation féministe contre les violences sexistes et sexuelles qui se déroulait le 28 novembre à Lyon. 

Les militants Insoumis, qui auraient été frappés lundi soir par "plusieurs individus" "hurlant des slogans nationalistes et fascistes" demandaient également la fermeture de la salle de boxe l’Agogé et du bar la Traboule. Deux fiefs du collectif Les Remparts Lyon, une structure d’extrême droite née sur les cendres de Génération identitaire et dont le maire de Lyon a demandé la dissolution il y a quelques semaines. 

Lire aussi : Le préfet interdit une manifestation des identitaires le 8 décembre à Lyon

La France Insoumise va déposer plainte

Dans son communiqué, la France Insoumise précise "Ils ont tabassé un jeune camarade de la France Insoumise à coups de pieds et poings, et ont bousculé contre le sol une militarisant qui tentait de s’interposer". L’antenne locale du parti a annoncé qu’elle allait porte plainte contre "ces nervis d’extrême-droite", tout en appelant la Ville de Lyon et la préfecture du Rhône à prendre leurs responsabilités "pour faire cesser ces violences dans notre ville". 

Ce à quoi la Ville de Lyon vient de répondre, le maire Gregory Doucet déclarant sur ses réseaux sociaux avoir saisi la justice au titre de l’article 40 du code de la procédure pénale. L’élu écologiste qui avait écrit au président de la République Emmanuel Macron après une manifestation sauvage de l’extrême-droite dans les rues de Lyon  au mois d’octobre a de nouveau appelé l’État à dissoudre les groupuscules d’extrêmes droites présents à Lyon et à fermer leurs locaux.

Ouverture d'une enquête

Contacté par Lyon Capitale, le parquet de Lyon précise qu'une enquête a été ouverte du chef de "violences par pluralité d’auteurs". Elle a été confiée à la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP). Ces agressions imputées à l’extrême-droite lyonnaise interviennent alors que la préfecture du Rhône vient d’interdire une manifestation aux flambeaux des identitaires le 8 décembre relayée par Les Remparts.

Lire aussi : Une enquête ouverte à Lyon après une manifestation sauvage de l’ultra droite

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