Donner les invendus de la grande distribution. Dans la région, une solution pour lutter contre la précarité alimentaire.
Ce début d'année est marqué par une forte inflation. Les prix des denrées essentielles grimpent et les foyers les plus précaires peinent à finir les fins de mois. Depuis quelques années, les acteurs de la grande distribution se penchent sur la distribution des invendus en lien avec les associations.
L'État se place à présent en médiateur de ces initiatives. Une charte "de bonnes pratiques" sera signée entre les différents acteurs et le préfet de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Pascal Mailhos. Un temps d'échange est prévu lundi 23 janvier. La charte vise à :
- Garantir l'hygiène et la sécurité du don, "sans apporter de contraintes"
- Impliquer et former le personnel en charge du don
- S’assurer de la qualité des produits redistribués aux personnes précaires et faire l'objet d'un crédit d'impôt.
Hé les intellectuels, vous vous rendez-compte que c'est l'économie de l'accès libre (postmonétaire) qui soigne une fois de plus le système monétaire qui lui, génère l'exclusion, génère les tensions, génère la misère ?
L'Etat veut mettre en place une charte ?
Ok.
Y a-t-il eu déjà des soucis ? Lorsqu'il est discrètement précisé : "sans apporter de contraintes", ça veut dire quoi en fait ?
Et puis le dernier point est fabuleux : " engendrer du crédit d'impôts !" 😀
Donc, la misère créé par le système monétaire est freinée parfois avec le sparadrap de la redistribuion par les impôts, et là, l'Etat va lutter contre la misère par un appauvrissement de ses ressources pour lutter contre la misère... Quelle efficacité ! 😀
Donc en fait, on "privatise" l'aide. Comme du temps des rois et des religieux avec "les bonnes oeuvres"...
Ce monde du fric est sans solution harmonieuse. Comprenons-le.