Si les écologistes ne veulent plus dissimuler la misère sociale aux yeux des habitants de la métropole, ils se heurtent à la difficulté de traiter l’urgence et ne parlent pas toujours le même langage que l’État.
Les problèmes restent, mais la philosophie a changé. Dans la métropole, l’estimation des personnes à la rue est longtemps restée stable, autour de deux mille personnes. Certaines vivent à la rue depuis des années, d’autres arrivent à Lyon au terme d’un long parcours sur les routes de l’exil ou viennent de basculer, après un accident de la vie, dans la grande pauvreté. Les associations qui leur portent secours estiment que cet hiver la population de sans-abri repart à la hausse et significativement. Cette sensation est aussi renforcée par le fait que le phénomène est désormais plus visible. Et c’est l’une des “nouveautés” depuis que les écologistes sont au pouvoir à la Ville comme à la Métropole de Lyon.
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