C'est un bilan contrasté que pose le dernier bilan de la société́ Arthur Lloyd, acteur majeur du secteur dans la Métropole. L'immobilier d'entreprise semble souffrir des crises.
"L’immobilier d’entreprise semble porter les stigmates d’un covid long", expose le dernier bilan de la société Arthur Loyd. Les crises du Covid-19 de l'énergie ont entraîné une grande inflation qui touche particulièrement le secteur. Durcissement des conditions de financement, inflation ou encore hausse des coûts des matériaux et de l'énergie expliquent ce bilan contrasté.
Des disparités selon les secteurs
Le bilan démontre de grands écarts entre les différents secteurs étudiés. Les transactions de bureaux, les locaux d'activités, le marché de la logistique ou encore de l'investissement ne sont pas logés à la même enseigne.
- Les transactions de bureaux : De ce côté là, 2022 semble être une grande année. On enregistre plus de transactions (568 contre 545) et plus de surfaces (325 000 m2). "On est donc enclin à penser que la crise liée au Covid-19 est derrière nous. Ce qui est vraisemblable", explique la société.
- Les locaux d'activités : Ce secteur peine un peu plus. "On accuse un recul avec un volume en repli de 16% à 338 000 m2 et un nombre de transactions en baisse lui aussi (415vs470)."
- Investissement : Le marché de l'investissement semble avoir repris des couleurs, 1,4M d'€ ont été engagés sur 2022.
Comme dans la fable de La Fontaine : « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés... »