Marc Augoyard, conseiller du 6e arrondissement en charge des mobilités, revient dans "6 minutes chrono" sur les navettes fluviales annoncées sur la Saône dès 2025.
Nantes a son Navibus, Bordeaux ses navettes qui relient les deux rives de la Garonne, Metz ses bateaux-bus et Paris compte bien profiter des Jeux olympiques de 2024 pour lancer son service de navettes fluviales sur la Seine.
Lyon ne pouvait rester les bras croisés. Si tout ce que compte la ville de partis politiques a, un jour, proposé la chose, ce sont les Verts, qui ne l'avaient pas intégré dans leur programme pour les élections municipales, qui ont l'annoncé.
"Est-ce pour du trajet domicile-travail, pour le plaisir... Les choses ne sont pas encore assez claires. Surtout pour faire Vaise - Presqu'Ile : vous avez déjà la ligne D du métro assez efficace et assez rapide."
Les premières navettes fluviales à Lyon devraient circuler sur la Saône d'ici 2025. "À l’époque, nous savions que c’était totalement impossible techniquement. Mais nous avons travaillé dès notre arrivée sur ce dossier et nous avons obtenu des avancées", expliquait à Lyon Capitale Jean-Charles Kohlhass, le vice-président du Sytral.
Sur le plateau de "6 minutes chrono", si Marc Augoyard, conseiller (Horizons) du 6e arrondissement en charge des mobilités se félicite de la proposition, il reste un peu perplexe. "L'objectif est que ces navettes fluviales oient un mode de transports utilisé et pas un mode de cabotage ou quelque chose pour faire bien sur un plan de transports en commun".
Vraie bonne solution ces navettes fluviales sur la Saône ? "Cela dépend de ce qu'on a comme objectif : est-ce pour du trajet domicile-travail, pour le plaisir... Les choses ne sont pas encore assez claires. Surtout pour faire Vaise - Presqu'Ile : vous avez déjà la ligne D du métro assez efficace et assez rapide."
Les postmonétaires sont les seuls à expliquer que le coût par personne transportée avec ce mode fluvial à Lyon, est de + de 3 €.
Alors, l'argent n'est pas une solution mais à un moment il faut arrêter de prendre les citoyens pour des idiots.
Les transports en commun doivent être gratuits parce que c'est un service public, mais de là à gaspiller encore des ressources... Surtout qu'on va plus vite à vélo que sur un bateau...
Le pédalo permet de concilier les deux.
Sur certaines petites lignes de bus (quelques dizaines ou centaines de passagers par jour), il est probable que le cout par personne transportée avoisine aussi les 3 euros. On les conserve pourtant.
L'embarcadère de Vaise est à 900 mètres du métro gare de Vaise, celui du quai Saint Antoine à 750 m du métro Bellecour. En ajoutant les temps de marche, il n'est pas dit que le métro D soit beaucoup plus rapide que le futur bateau pour les voyageurs ayant origine et destination près des embarcadères.