Audrey Henocque, la première adjointe au maire de Lyon.

Dérives sectaires et salon Primevère : la secrétaire d'État attaque, la Ville contre-attaque

L'adjointe au maire de Lyon Audrey Hénocque a interpellé sur Twitter Sonia Backès, qui avait reproché jeudi au maire de Lyon de promouvoir la tenue du Salon.

Les échanges d'amabilités se poursuivent sur Twitter autour du Salon Primevère et des soupçons de liens avec des dérives sectaires soulevés notamment par le conseiller municipal du 6e arrondissement Ludovic Hernandez. Ce jeudi 16 février, la secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté avait interpellé le maire de Lyon Grégory Doucet par cette phrase sur Twitter : "vous est-il possible en tant qu'élu de la République d'assurer une réelle prévention contre les dérives sectaires plutôt que de promouvoir les pratiques et les pseudo-sciences qui y conduisent ?"

La première adjointe à Grégory Doucet, Audrey Hénocque, a répliqué ce vendredi en début d'après-midi : "votre tweet est incroyable pour une secrétaire d'État! N'est-ce pas l'État qui contrôle les associations comme celle qui organise le salon incriminé ? Par ailleurs, je n'ai pas reçu de réponse au courrier envoyé le 8 novembre au Président de la MIVILUDES sur la banque NEF".

Et de publier un deuxième tweet sur son compte : "si vous êtes tant attachée à la lutte contre les dérives sectaires, pourquoi laisser mon courrier du 8/11/22 sur la NEF sans réponse ? Sur un tel sujet, l'État et les collectivités doivent travailler ensemble et ne pas s’adonner à des polémiques tapageuses."

Un courrier demandant des "éléments tangibles" sur la NEF

Elle y joint la lettre en question, qui interroge la Miviludes sur les faits reprochés à la Nef. "Malheureusement, je n'ai pas trouvé dans votre rapport d'autres mentions de la NEF , et notamment des éléments factuels permettant d'étayer ces accusations, potentiellement lourdes de conséquences pour les très nombreuses structures publiques et privées qui ont eu recours aux financements de la NEF, ainsi que les particuliers qui placent leur épargne à la Nef" écrit-elle notamment dans son courrier.

En novembre, la municipalité écologiste avait en effet été critiquée pour son recours à des emprunts auprès de cette banque "éthique", à qui la Mission de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires a reproché des liens avec l'anthroposophie.

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