Une quarantaine de mineurs isolés trouvent refuge dans un nouveau campement situé sur le square Sainte-Marie Perrin, dans le 3e arrondissement de Lyon.
Plus d'une quarantaine de mineurs isolés est réfugiée dans un nouveau campement localisé sur le square Sainte-Marie Perrin, dans le 3e arrondissement de Lyon. Avant d'être installé rue Etienne Dolet, les mineurs principalement d'origine subsaharienne avaient établi leur campement devant l'hôtel de la Métropole de Lyon. Il y a 15 jours, la collectivité a demandé le démantèlement de ce campement, chose que conteste le collectif soutiens migrants Croix-Rousse. "Aucune proposition de relogement n'ayant été faite par les institutions, ces jeunes sont toujours à la rue et installent un nouveau campement aujourd'hui dans le square Sainte-Marie Perrin (rue Étienne Dolet)", indique le collectif dans un tweet.
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Des réactions "lentes"
Pour rappel, la Métropole de Lyon est l'autorité compétente en matière de protection de l'enfance. En arrivant sur le territoire métropolitain, les mineurs isolés doivent passer un "test" dans le centre de mise à l'abri et d'évaluation (CMAE) à Croix-Rousse, pour évaluer leur minorité, comme ils n'ont pas d'acte de naissance pour la plupart. "Si ces jeunes sont à la rue, c'est parce que la Métropole a jugé, sur un simple entretien, qu'ils n'étaient pas mineurs", appuie Sébastien Gervais, membre du collectif soutiens migrants Croix-Rousse. C'est à ce moment-là qu'intervient le collectif. "Nous, on défend la présomption de minorité, on souhaite que ces jeunes soient pris en charge par l'aide sociale à l'enfance (ASE), qu'ils soient hébergés et scolarisés", poursuit-il. Pour contester la décision de la Métropole, le mineur, avec l'aide de plusieurs collectifs, fait appel à un avocat pour être représenté devant le juge des enfants. Mais ces démarches sont souvent longues et traînent sur "plusieurs mois voire un an", en attendant la décision. Ces jeunes qui disent avoir moins de 18 ans se retrouvent en effet dans un vide juridique pendant lequel ils se retrouvent sans logement et sans aucune ressource, déplore le collectif.
80 % des jeunes reconnus mineurs par la justice
Pourtant, plus de 80 % des jeunes qui passent devant la justice sont finalement reconnus comme mineurs. "Le problème, c'est qu'il y a toujours un flux et qu'on manque de place. Même si le dispositif La Station initié par la Métropole est bien, il reste encore beaucoup de personnes à la rue", s'inquiète Sébastien.
La Station, dispositif mis en place par la Métropole en 2020 est gérée par l'association Le Mas, dans le 3e arrondissement de Lyon. Elle permet d'accueillir des jeunes, non reconnus mineurs par la Métropole qui doivent attendre que le juge des enfants statue légalement sur leur minorité.
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Le collectif a mis en ligne une pétition pour que la Métropole augmente le nombre de places dans les dispositifs de prise en charge des mineurs et la mise à l'abri immédiate "dans des lieux décents, de celles et ceux qui sont aujourd'hui en danger", indique le collectif.
C'était peut-être une exception, mais cet après-midi en passant sur le trottoir à côté de ce "campement", la personne qui sortait d'une tente n'avait RIEN d'un mineur. Plutôt quelqu'un entre 25 et 35 ans!
Une exception ? Place square Sainte-Marie Perrin, siège Métropole / Place de Milan, siège TCL/Sytral, Lyon 3°, nouvelles cours des miracles lyonnaises. Vont faire quoi les duettistes GD & BB !
Des mineurs qui refusent le test osseux*** Sébastien Gervais:Nous, on défend la présomption de minorité,*** L’omniscient qui d'un simple regard peut évaluer l'age d'un individu (On attend les résultats du Loto!!!***
Oui faut aider ces mineurs mais les vrais. Et en échange d'aide qu'ils soient obligé d'aller si se n'est pas fait tous les jours dans un centre a proximité pour étudier apprendre le Français et participer aux tâches collectives . Après on en reparle sur le resultat