Écarté le 5 mai de son poste de directeur général de l’Olympique lyonnais par le nouveau propriétaire du club, John Textor, Jean-Michel Aulas va toucher un peu plus de 24 millions d’euros d’indemnités de départ.
Poussé vers la sortie le 5 mai, près de 36 ans après son arrivée à la tête de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas ne partira pas les mains vides. Dans un communiqué publié jeudi 11 mai, OL Groupe a dévoilé la nature des indemnités de départ qui seront versées au désormais ancien président directeur général de l’OL.
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Au moment de la vente de l’OL Groupe pour près de 800 millions d’euros à Eagle Football, présidé par Textor, il avait été convenu entre les différentes parties que le propriétaire de l’OL, Jean-Michel Aulas, resterait PDG pendant au moins trois années. Un accord assorti d’une clause comportant une indemnité de résiliation de 10 millions d’euros hors taxe à régler à Holnest, la holding familiale de Jean-Michel Aulas, en cas de départ prématuré de ce dernier.
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Pas d'action en justice d'Aulas
Conformément à cet accord, Jean-Michel Aulas touchera donc ces indemnités via sa holding. À cela s’ajoute également un peu plus de 14 millions d’euros, OL Groupe s’étant engagé à "acquérir auprès d'Holnest dans un délai de trois mois à compter de la conclusion de l'accord, un tiers des actions OL Groupe qui seront émises au bénéfice d'Holnest au titre du remboursement de ses OSRANEs (obligations convertibles émises pour la construction du stade) doit 4.826.540 actions au prix de 3 euros chacune, soit un total de 14.479.620 euros".
En contrepartie, Jean-Michel Aulas, qui a été nommé président d'honneur et reste administrateur tant que sa holding, Holnest détiendra des droits de vote et des actions dans la société, s’est engagé à renoncer à tout recours ou action en justice de sa part ou de sa holding contre l’OL Groupe.
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La fin de l'OL.
Merci qui ?
Merci le fric.