Les annonces de la Première ministre pour enrayer la crise du logement n'ont pas convaincu le maire de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael.
Lundi 5 juin, la Première ministre, Elisabeth Borne, a présenté une série de mesures pour tenter de faire facer à la crise du logement, à l'occasion de la restitution des travaux du Conseil national de la refondation sur le thème.
Un CNR dont Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne, coprésidait le groupe de travail baptisé "pouvoir d'habiter". Ce mardi, l'édile PS a fait part de sa déception dans un communiqué de presse : "Après le 'en même temps', le gouvernement fait dans le 'ni-ni' : ni le soutien à l’offre de logement (construction, rénovation, aide à la personne…), ni le soutien à la demande (aide au logement, accompagnement social, …)."
"La politique du logement est un outil puissant et précieux de justice sociale"
"S’il faut reconnaitre au ministre, Olivier Klein, et aux deux co-animateurs le mérite d’avoir mis le sujet du logement sous les projecteurs du débat public et médiatique, je ne peux que constater le décalage criant entre la gravité de la crise et les réponses apportées par la Première ministre", ajoute le maire de Villeurbanne, professionnel de l'immobilier par ailleurs.
"Redisons le haut et fort : la politique du logement est un outil puissant et précieux de justice sociale. Le logement social en particulier est un modèle qu’il nous faut protéger à tout prix", conclut Cédric Van Styvendael.