Avec plus de 5 000 personnes et 1 500 véhicules contrôlés depuis le début de l’année, le préfecture du Rhône n’entend pas lever le pied sur la surveillance dans le secteur de la Guillotière, sur les places Gabriel Péri et Mazagran.
Lors d’une patrouille dans le quartier de la Guillotière jeudi 15 juin, le préfet délégué à la sécurité Ivan Bouchier a fait un point sur les avancées dans le secteur. En balayant du regard la place Gabriel Péri, le représentant de l'État semble fier de l’amélioration de la sécurité dans le secteur. "Au début de l’année 2022, la situation était compliquée, aujourd’hui c’est beaucoup plus calme", affirme Ivan Bouchier. Une amélioration, mettre au compte de la présence constante des policiers et CRS sur place selon lui, "on a une présence continuelle sur Gabriel Péri, la police municipale dès 9 heures et jusqu’à midi et la police nationale de 13 heures et à minuit".
Depuis janvier 2023 plus de 5 000 personnes et 1 500 véhicules ont été contrôlés et un total de 700 contraventions ont été dressées. La situation étant désormais sur Gabriel Péri, les forces de l’ordre intensifient désormais leur présence au niveau de la place Mazagran, quelques centaines de mètres plus loin. "Nous devons poursuivre les efforts sur la place pour purger cette situation et ramener le calme dans ce secteur", insiste Ivan Bouchier.
Une présence qui semble rassurer les riverains
"On voit bien que notre présence rassure", affirme Mathieu Pancrazi, directeur zonal des CRS. Lors d'une journée "classique", trois à six patrouilles de quatre fonctionnaires déambulent dans le secteur. De son côté, Jean Paul D, chef de section sur le secteur de la Guillotière conforte les dires de son directeur zonal, "notre présence est très efficace", affirme-t-il. Dépêché depuis trois semaines de la région parisienne, ce policier précise, "on a réussi à cibler des points de deal comme au niveau de la place Mazagran. Hier, il y a eu des agressions et ça a été réglé en deux minutes". Pour eux la sécurité reviendra seulement en procédant à "une accélération des contrôles".