Les élus écologistes de la Ville et de la Métropole de Lyon se penchent sur la possibilité de se baigner en ville.
Lors de la campagne des élections municipales, tous les candidats avaient promis de rendre la baignade possible dans le Rhône et/ou la Saône d’ici 2026. Tous sauf les écologistes qui ne voulaient pas d’un nouvel aménagement des cours d’eau par l’homme. Trois ans plus tard, ils sont en train de changer d’avis. La Métropole de Lyon a annoncé qu’elle lançait des études pour déterminer si des sites pourraient convenir à la baignade publique dans le Rhône comme dans la Saône. Rien de plus précis à ce jour.
“Nous avons identifié une quinzaine de points de baignade non autorisés où des gens se baignent quand même."
Les services de la Métropole de Lyon
Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole, se montre d’ailleurs très prudent : “Pour le moment on parle d’études, donc je ne peux pas vous dire que l’on aura des piscines sur le Rhône ou la Saône d’ici deux ans.” Et Grégory Doucet, maire de Lyon, pose des limites : “Il s’agit de ne pas affecter les milieux naturels.” Ces précautions de rigueur illustrent l’attente qui monte à chaque pic de chaleur autour de la création d’espaces de baignade.
Si les écologistes n’ont pas une grande envie de s’emparer du sujet, ils ressentent l’obligation de s’y plonger. La baignade est interdite sur le Rhône comme sur la Saône, mais les citoyens, et souvent les plus jeunes, s’affranchissent allègrement de ces interdictions. Les accidents réguliers contraignent les pouvoirs publics à encadrer l’activité.
“La baignade est un objectif et ça s’organise. C’est très complexe même"
Thierry Guimbaud, le directeur général de Voies navigables de France
En juin, une personne s’est déjà noyée dans le Rhône. “Nous avons identifié une quinzaine de points de baignade non autorisés où des gens se baignent quand même. Nous partons des réflexions des précédentes majorités qui n’avaient pas abouti. Nous regardons aussi ce que font d’autres villes qui ont ouvert leurs cours d’eau à la baignade notamment sur la qualité bactériologique de l’eau”, explique-t-on dans les services. Thierry Guimbaud, le directeur général de Voies navigables de France (VNF), l’organisation qui gère les fleuves, se montre plus proactif : “La baignade est un objectif et ça s’organise. C’est très complexe même, mais ce n’est pas pour autant qu’il ne faut pas le faire.” La Métropole de Lyon n’a pas évoqué de calendrier.
"les écologistes n’ont pas une grande envie de s’emparer du sujet" CQFD !
Vivement les prochaines municipal pour virer ces écolos incapables et nuisibles .
incapables !!non, non, capables de paralyser une jolie ville, nous priver du Tour, nuisibles leur lieux commun partout où ils sont implantés .
Chirac la Seine !! écolos le Rhône !!
ils pensent que l'on va attendre.
Et en même temps, à Genève, les suisses peuvent se baigner dans le Rhône entre le pont Sousterre et la jonction avec son affluent l'Arve.
Vu la sur fréquentation des piscines lyonnaises en été, il serait plus que judicieux d'ouvrir des bassins fermés, sécurisés et surveillés dans le Rhône. Mais les voies lyonnaises sont impénétrables !