En près d’une semaine d’émeutes, la Ville de Lyon a perdu 20 caméras de vidéosurveillance. 15 seront réparées d’ici la fin de semaine.
Les émeutes survenues à Lyon depuis la mort de Nahel, un jeune de 17 ans tué par le tir d’un policier à Nanterre le 27 juin, ont causé de nombreux dégâts dans l’agglomération. Sur des commerces, des bâtiments publics, des immeubles d’habitations, des véhicules, des services de transports en commun, mais aussi des équipements de vidéosurveillance.
15 caméras bientôt réparées
Lors d’un déplacement à Reims lundi 3 juillet, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé débloquer en urgence une enveloppe de 20 millions d’euros pour réparer et reconstruire quelque 1 000 caméras détruites lors des violences urbaines. "J’ai mobilisé 20 millions d’euros ce matin pour que nous puissions remettre toutes les caméras de vidéoprotection avant la fin de l’été", déclarait hier le locataire de la place Beauvau. Gérald Darmanin a également ajouté qu’il réunirait les préfets et les sous-préfets de France "pour qu’ils aillent au contact de tous les élus dans toutes les communes pour voir comment les aider (…) dans la reconstruction de leurs postes de police municipale, de leurs mairies, de leurs écoles".
À Lyon, selon nos informations 20 caméras de la municipalité ont été détruites lors des émeutes, dont 10 dans la nuit du vendredi 30 juin au samedi 1er juillet. 15 sont actuellement en cours de réparation, où devraient être réparées d’ici la fin de la semaine. Selon les derniers chiffres communiqués au mois de mars par la mairie de Lyon, la Ville dispose 571 caméras fixes, dites "dôme 360", et d’une dizaine de caméras nomades. Deux cameras fixes doivent notamment bientôt être installées place Mazagran. Six modèles nomades doivent également être déployés chaque année d’ici à 2026 pour porter le parc de caméras à 601.
