Illustration Homeopathie © Tim Douet

Le groupe lyonnais Boiron veut quitter la bourse de Paris 

Les actionnaires familiaux du laboratoire lyonnais Boiron ont dévoilé leur intention de retirer le n°1 mondial de l’homéopathie de la bourse de Paris. 

Le groupe lyonnais n° 1 mondial de l’homéopathie, qui fêtait en 2022 ses 90 ans d’existence, devrait bientôt quitter la bourse de Paris. Mardi 4 juillet, agissant de concert, les actionnaires familiaux de Boiron, qui détiennent 69,9% du capital et 78,3% des droits de vote de la société, ont annoncé avoir trouvé un accord avec l'investisseur EW Healthcare Partners et la société Boiron Développement en vue de lancer une offre à 50 euros par action.

Une OPA sur les rails

Ils lanceront une offre publique d'achat (OPA) sur les actions Boiron avant de les retirer de la Bourse, au prix de 39,64 euros par action, auquel s'ajoute un dividende exceptionnel de 10,36 euros payé avant l'ouverture de l’offre. Dans un communiqué les actionnaires familiaux de Boiron, dont le siège social est basé à Messimy, dans le nord du département du Rhône, expliquent que "le statut de société non cotée apparaît nettement plus adapté au développement du groupe, qui souhaite investir significativement sur un horizon long terme".

La plus grave crise de son histoire

Alors que les Français sont les premiers fabricants et consommateurs d’homéopathie au monde, Boiron a vécu ces dernières années la plus grosse crise de son histoire avec le déremboursement de l’homéopathie décidé par le gouvernement il y a trois ans. Le groupe a fermé treize sites, dont l’une de ses plus grosses usines, 512 emplois ont été supprimés (18,5 % du total).

Lire aussi : "La santé est très clivante en France" (Valérie Lorentz-Poinsot, directrice générale des laboratoires Boiron)

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