Avec le retour de la fraîcheur sur la 12e étape de la Grande Boucle entre Roanne et Belleville-en-Beaujolais, l’ensemble des cyclistes a dû se confronter à la ferveur bouillonnante du public venu en masse pour l’occasion.
Le peloton du Tour de France arrive et les fans l'attendent de pied ferme. Dès 11 heures, jeudi 14 juillet, au niveau du dernier col de la Croix-Rosier, sur l’étape du jour entre Roanne et Belleville-en-Beaujolais, tous sont déjà parés à acclamer l’ensemble des coureurs. Voitures, cyclistes et caravanes se positionnent dans la montée finale pour y trouver la meilleure place. Portant fièrement son tee-shirt floqué de l’ensemble du parcours du Tour de France, Yannick, père de famille, est un fan de la première heure, "depuis dimanche en famille on suit les étapes sur la route et jusqu’à samedi prochain".
L’attente, la caravane puis la course
La traditionnelle chaise de camping est bien évidemment de sortie en attendant l’arrivée des coureurs. "C’est aussi ça le Tour de France, il faut attendre, mais la caravane et les gens nous apportent le sourire. Ce n’est pas qu’une simple course de vélo", glisse Cédric, en pleine lecture d’un article sur le résumé de l’étape de la veille. Pour s’occuper avant l'arrivée de la caravane, certains s’occupent avec un jeu de cartes et d’autres commencent tout doucement à préparer l’apéritif afin d’y parler encore et toujours de vélo. "Le sport est une religion qui va au-delà de nos frontières", souligne Yannick.
Sur place, Belges, Espagnols ou encore Hollandais sont venus en nombre. Parmi eux, René et Miky tout droit venu des Pays-Bas, viennent depuis des années sur les routes de la Grande Boucle. "On va dans les Pyrénées, les Alpes pour voir la beauté de cet événement", affirme le couple de retraité. René, ancien kinésithérapeute de l’équipe de Vélo Vacansoleil, a connu le Tour de France du côté professionnel, et aujourd’hui, il peut pleinement savourer et supporter son équipe favorite sur cette édition 2023, "la Jumbo-Visma".
Tout le monde a son petit chouchou au sein du peloton : pour Yannick, ce sera "Pinot" , son fils, lui, a préféré le double vainqueur du Tour de France, Pogacar. En plus de crier à haute voix le nom de son coureur favori, certains n’hésitent pas à le marquer directement sur le bitume. Armés de leur craie ou directement d’une bombe, les noms s’accumulent sur la route avant qu’ils ne soient un peu effacés par la caravane du tour.
Goodies, gâteaux, porte-clés, toutes les personnes présentes sur le bord de la route essayent de se les arracher. Au gré des voitures, des petites piles d’objets collectionnées commencent à se former derrière l’ensemble des supporters. Une fois le passage de la caravane, l’ambiance ne redescend pas, certains en profitent pour refaire le contour du marquage au sol avant l’arrivée des cyclistes.
La beauté du sport avant tout
Les coureurs ne sont plus très loin. Malgré une connexion très faible dans ce dernier col de la Croix-Rosier, certains parviennent à avoir quelques informations sur l’étape en cours. "Pinot est avec les échappés" crie l’un d’entre eux. Un simple message qui suffit à faire monter d’un cran l’ambiance au niveau de la foule. Quelques minutes plus tard, un homme seul se présente en tête, il s’agit de I’Espagnol Ion Izaguire, mais le cycliste français n’est pas loin et le public essaye de le pousser au maximum.
Après avoir basculé avec quelques secondes en tête à la fin du col, le coureur de l’équipe Cofidis file vers la victoire et remporte sa deuxième étape sur le Tour de France. Thibaut Pinot termine sixième de cette étape. De leur côté, les supporters vont continuer d'encourager les coureurs les uns après les autres jusqu’au sprinter Caleb Ewan, passé près de 30 minutes après l’espagnol.
TDF dans le Rhône mais pas à Lyon, ni de PDF dans le ciel, trop polluant et macho.. Tant qu'il y aura des khmers !
Le tour de France c'est surtout une caravane publicitaires avec des voitures, des camions, des motos, des cars, ceci pour une centaine de cyclistes (et dont les affaires de dopages salissent l'image du cyclisme).
Povre Khouillon reste dans le réduit de ta secte, On se rend compte que de ta vie tu n'as jamais assisté à l'arrivée à l'Alpe d’ Huez ou autre grandes étapes, vu l’émerveillement des gamins pour les bibelots balancés, les dedeuches Cochonou etc. Sans les soutiens publicitaires pas de tour spectacle. Perd pas de temps rejoins les khmers lyonnais pour marmonner , les citoyens eux en redemande juste voir l'engouement pour un sport gratuit.
Comme d'habitude, vous diffamez ! 😀
La secte, c'est la vôtre, celle où la remise en cause est interdite,
celle où il y a le culte du chef,
celle où l'argent est roi (comme pour le sport cycliste pro).
Vous êtes heureux lorsque vous voyez "l'émerveillement" des gamins inconscients qui sont prêts à se jeter sous les bagnoles pour récupérer des échantillons de produits ?
Quelle honte.
Si, j'ai vu en vrai ce défilé de voitures, de motos, de cars, pendant des heures, pour 30 secondes de cyclistes eux-mêmes transformés en hommes-sandwichs publicitaires.
Vive le sport réellement gratuit ! 🙂