Hubert Julien-Laferrière député écologiste du Rhône. (Photo Lyon Capitale)

Le député lyonnais Hubert Julien-Laferrière perquisitionné à son bureau

Le bureau à l’Assemblée nationale du député écologiste de la 2e circonscription du Rhône, Hubert Julien-Laferrière, a fait l’objet d’une perquisition pour trafic d’influence, corruption d’agent public et corruption privée.

Près d’un an et demi après avoir fait la promotion, en février 2022 lors d’une commission des affaires étrangères, du LimoCoin comme un "levier de développement", le député écologiste Hubert Julien-Laferrière a fait l’objet d’une perquisition mercredi 27 septembre. D’après nos confrères du Monde, qui révèlent cette information, cette perquisition au bureau du député lyonnais a été menée dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet national financier (PNF) "pour trafic d’influence, corruption d’agent public et corruption privée".

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Celle-ci intervient près de neuf mois après les révélations faites par Médiapart et Libération sur le fait que le député de la 2e circonscription du Rhône aurait été manipulé pour promouvoir la cryptomonnaie développée par un homme d'affaires camerounais. Dans des messages privés consultés par Libération, le lobbyiste Jean-Pierre Duthion, dont était alors très proche Hubert Julien-Laferrière, se félicitait notamment d'être à l'origine de cette intervention du député.

Le député a-t-il touché des contreparties financières ?

Problème, l’homme d’affaires à l’origine de cette cryptomonnaie est connu en Afrique pour ses produits financiers frauduleux. En février 2023, le LimoCoin avait ainsi perdu 99,93 % de sa valeur depuis décembre 2021. Dans un communiqué de presse publié après ces révélations, l’ancien député LREM avait assuré n’être "au service de personne". Ajoutant : "Je réfute l'idée que je pourrais me servir d'une quelconque façon de mon statut de secrétaire de l'assemblée nationale ou encore de référent de la commission des affaires étrangères au sein du groupe écologiste, pour porter des sujets téléguidés au sein du parlement".

Aujourd’hui, selon Le Monde, la justice cherche à savoir si des contreparties financières ont été versées au député pour cette intervention.

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