Le procureur de Marseille a annoncé lundi 30 octobre l’ouverture de trois enquêtes après les incidents ayant entraîné l’annulation du match de Ligue 1 entre l’OL et l’OM dimanche soir.
Au lendemain des graves incidents qui ont émaillé l’avant-match de "l’Olympico" dimanche soir et qui ont finalement conduit à l’annulation de ce choc de la Ligue 1, le procureur de Marseille a détaillé les suites judiciaires de cette affaire.
Lire aussi : Le match OM-OL reporté après le caillassage du bus des Lyonnais
Pas d'interpellation liée à la blessure de Grosso
Aucune des neuf interpellations annoncées lundi par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin n’est liée au caillassage du bus des joueurs de l’OL et d’après le procureur de la République Nicolas Besson, pour l'instant "aucun élément ne permet de dire que [les agresseurs étaient, NDLR] un groupe constitué".
Cet incident, survenu peu avant 19 heures à proximité du stade Vélodrome, a en revanche conduit à l’ouverture d’une enquête pour violences volontaires en réunion avec préméditation et aux abords d'une enceinte sportive ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à dix jours. Blessé au visage lors de ce caillassage, l’entraîneur de l’OL Fabio Grosso s’est vu accorder une ITT de 30 jours et a dû recevoir une dizaine de points de suture, notamment au niveau de la paupière.
Lire aussi : La classe politique lyonnaise s’indigne après l’agression du coach de l’OL
Une seconde enquête pour violences volontaires en réunion sans ITT et dégradations en réunion vise cette fois le caillassage des cars de supporters de l’OL, survenu quelques minutes plus tard. Deux hommes âgés de 22 et 50 ans ont été interpellés et placés en garde à vue pour ces faits, selon l’AFP. L’Agence France Presse précise que l’homme de 22 ans, qui reconnaît avoir jeté une grosse pierre vers le véhicule, affirme avoir été lui-même visé par un projectile lancé par des supporters lyonnais. L'homme de 50 ans a été interpellé après avoir lancé un fumigène.
Une enquête pour provocation à la haine raciale
La troisième enquête ouverte par le parquet de Marseille, pour des faits de provocation à la haine raciale, concerne cette fois les agissements supporters Lyonnais à l’intérieur de l’enceinte sportive. "Une partie des supporters lyonnais ont fait un certain nombre de saluts nazis et des cris de singes à destination des supporters marseillais", a précisé le procureur de Marseille. Dénoncés par l’OL, ces faits, punis de 5 ans de prison, n’ont pour l’heure conduit à aucune interpellation.
Lire aussi : Salut nazi, cris de singe : l'OL "condamne" les "comportements racistes" de ses supporters contre l'OM
Les détails liés aux sept autres interpellations survenues autour de ce match n’ont pas été dévoilés, mais certaines seraient liées à des soupçons de vols "opportunistes".
Des cours de psy sur les violences et les frustrations .. !