Lundi 4 décembre, l’école Renan de Villeurbanne sera occupée pour mettre à l'abris en urgence une famille avec trois enfants, dont un bébé d'un mois.
Les écoles sont de plus en plus débordées. À partir du lundi 4 décembre, l’école Renan située à Villeurbanne sera occupée pour mettre à l'abris une famille avec trois enfants, dont le plus jeune est un bébé d’un mois.
Lire aussi : Mobilisés devant la Métropole de Lyon, ils alertent sur les expulsions de femmes et leurs bébés
Le collectif demande l’aide de la préfecture
Lundi 27 novembre dernier, la famille a été sortie du dispositif d’hébergement mis en place par la Métropole de Lyon. L’aîné des trois enfants étant scolarisé à l’école Renan, le collectif Renan sans toit s’est immédiatement mobilisé pour offrir à la famille un endroit où dormir. "Ainsi, sept nuitées à l’hôtel ont été financées pour un coût de 800 euros", explique le communiqué du collectif.
Lire aussi : Lyon : une nouvelle famille hébergée à l'école Michel Servet
Faute de moyen, la famille sera donc hébergée en urgence dès lundi prochain. Le collectif estime n’avoir "pas d’autre solution que de dormir à l’école avec cette famille en attendant un relais par les services de la préfecture", écrit-il toujours.
"Nous demandons que soient protégés tous les enfants, nous demandons qu’un bébé venant de naître ne connaisse ni le froid ni l’angoisse de ses parents face à cette situation dramatique. Un bébé de 1 mois à la rue est en danger de mort", alerte toujours l’association.
330 enfants sans toit dans la métropole lyonnaise
Cela fait déjà plusieurs mois que le collectif Jamais sans toit alerte sur le nombre croissant d’enfants qui se retrouvent à la rue. Jamais sans toit aurait été reçu en délégation le lundi 20 novembre à la préfecture et aurait fait remonter "330 enfants sans toit dont 30 enfants de moins de trois ans de la métropole lyonnaise connus à cette date."
Lire aussi : "On n'a jamais vu ça" : le Samu social tire la sonnette d'alarme à Lyon
Le collectif appelle enfin l’État et la Métropole de Lyon à se coordonner "pour que les familles mises à l’abri au titre de la protection des personnes les plus vulnérables ne soient pas mis en dehors sans relais des services de l’État", conclut le communiqué.
Styvendael et Mr Gendre vont bien les heberger à la charge des contribuables villeurbanniais !