Avant le Conseil municipal de demain, jeudi 21 décembre, le maire de Lyon, Grégory Doucet et Laurent Bosetti, adjoint au maire délégué au handicap ont présenté les grands axes du plan handicap 2023-2026.
La Ville de Lyon souhaite concrétiser le mieux possible la Convention européenne relative aux droits des personnes handicapées. Ce mercredi 20 décembre, le maire de Lyon, Grégory Doucet, ainsi que l’adjoint au maire délégué au handicap, Laurent Bosetti ont présenté les cinq grands axes du plan handicap 2023-2026. La collectivité prévoit une centaine d’actions d’ici la fin du mandat.
Rendre accessible 50 % des plans de la ville de Lyon d’ici 2026
C’est sûrement l’axe majeur de ce plan handicap. La Ville de Lyon souhaite rendre accessible 50 % de ses plans d’ici la fin du mandat en 2026. Grégory Doucet a rappelé qu’à sa prise de position en 2020, le taux d’accessibilité n’était que de 11 %. Aujourd’hui, l’édile affirme qu’il serait à environ 20 %. Un chiffre encore trop peu important qui pousse la collectivité à "poursuivre les efforts." À cet effet, la mairie va doubler son investissement en passant de 8 à 16 millions d’euros.
Ainsi, ce sont 680 bâtiments, qui n’ont pas encore été dévoilés, qui vont être repensés pour offrir un meilleur accès aux personnes en situation de handicap. Laurent Bosetti a notamment évoqué le projet d’installer environ "100 balises sonores afin d’informer les personnes de l’endroit où elles se trouvent" d’ici 2026. Les bâtiments prioritaires comme les écoles par exemple seront les premiers bénéficiaires.
Autonomie, pouvoir d’agir et exemplarité
La Ville de Lyon souhaite également améliorer l’accueil des enfants en situation de handicap. Ainsi, le nombre des 40 animateurs spécialisés aujourd’hui va tripler d’ici 2024 et passera donc à 120. Le tout pour un budget de 900 000 euros. La mairie prévoit un budget de 1,5 million d’euros pour 2026. Toujours afin d’améliorer l’accueil et le confort des personnes en situation de handicap, le plan qui sera présenté demain lors du Conseil municipal prévoit également d’étendre à tous les grands évènements le dispositif mis en place lors de la dernière fête des Lumières. En effet, les différents parcours, chalets ou encore dispositifs d’exposition réservés aux personnes en situation de handicap aurait été particulièrement apprécié.
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Enfin, Grégory Doucet et Laurent Bosetti souhaitent faire de la ville de Lyon un exemple qui se détacherait d’une vision "paternaliste et validiste." L’objectif est de redonner à ces personnes un pouvoir d’agir. L’adjoint au maire a par ailleurs évoqué l'idée que la Commission communale d’accessibilité soit vice-présidée par un citoyen en situation de handicap. Un appel à candidature public sera bientôt annoncé. Et, toujours dans cette idée de donner plus de visibilité, la Ville de Lyon va renommer le parvis du musée des Confluences en l’honneur de Judith Heumann, militante américaine pour les droits des personnes handicapées décédée en mars dernier.
Un seul leitmotiv "jamais rien pour nous sans nous"
Le plan handicap a été conçu en concertation avec des nombreuses associations sous le slogan "jamais rien pour nous sans nous." Grégory Doucet a tenu à les saluer et à les remercier. "Ce plan handicap doit pouvoir répondre aux attentes les plus immédiates et les plus importantes des personnes handicapées", avant d’ajouter, "c’est une tâche immense, mais nous devons faire en sorte que chaque personne en situation de handicap puisse exercer ses droits", a conclu le maire de Lyon.
Le khmer, ex membre de l'ONG Handicap International, va pouvoir reprendre du service en 2026 !
Qu'ils commence par faire respecter le stationnement "Handicapé" envahie de véhicules arborant les vielles cartes bleues copiées sur le Net ,(mise en fourrière, retrait de points).
Quelle honte tous ces élus qui sont incapables d'appliquer les textes de lois.
L'obligation d'accessibilité date de 2005 avec une fin de mise en application en 2015.
Ceux de maintenant savent juste dire c'est de la faute des autres et qu'ils veulent respecter la Convention européenne relative aux droits des personnes handicapées, alors que tout est déjà dans la loi en France.