Saluts nazi OL OM
Un homme cagoulé dans le parcage de l’OL effectue un salut nazi. (@DR)

De la prison ferme requise contre deux supporters de l’OL après des saluts nazis

Le parquet de Marseille a requis mardi trois mois de prison ferme et trois ans d'interdiction de stade contre deux supporters lyonnais jugés pour des saluts nazis et des cris racistes avant le match avorté du mois d'octobre 2023 entre l'OM et l'OL.

Interpellés dans la région lyonnaise puis placés en garde à vue à Marseille début décembre, dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet de Marseille pour "provocation à la haine raciale et injures à caractère racial" après les saluts nazis et cris de singe de plusieurs supporters de l'OL au stade Vélodrome le 29 octobre 2023, deux Lyonnais étaient jugés mardi 16 janvier dans la cité phocéenne. Le parquet de Marseille a requis trois mois de prison ferme et trois ans d'interdiction de stade à leur encontre. 

Lire aussi : Salut nazi, cris de singe : l'OL "condamne" les "comportements racistes" de ses supporters contre l'OM

Co-fondateurs de "Mezza Lyon"

Les deux hommes, âgés de 33 et 35 ans, membres du groupe ultra "Mezza Lyon", non reconnu par l'OL et lié à l'extrême droite, devront attendre le 12 mars pour connaître leur sort, le jugement ayant été mis en délibéré. Membres actifs du groupe selon un journaliste de l’AFP présent à l’audience, les deux Lyonnais ont expliqué l'avoir co-fondé "il y a une dizaine d'années avec 5-6 copains".

Le premier, est accusé d’avoir effectué un salut nazi à l’encontre de supporters marseillais présents en tribune et d’avoir prononcé des cris racistes, alors qu’il se trouvait dans le parcage lyonnais en amont de la rencontre finalement reportée entre l’OL et l’OM après le caillassage des bus de la délégation lyonnaise. Le second, est quant à lui accusé d'avoir brandi un drapeau de "Mezza Lyon". Un étendard noir sur lequel on distingue une carte de France blanche, un lion et trois fleurs de lys avec une typographie détournée ressemblant à celle de la division Charlemagne", une division de la Waffen-SS de la Seconde Guerre mondiale, a rappelé le parquet.

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