Gabriel Attal, à Saint-Laurent d’Agny samedi 20 janvier. Crédits : compte X gouvernement

Près de Lyon, Gabriel Attal interpellé sur l'éducation et l'agriculture

En déplacement à Saint-Laurent d'Agny, près de Lyon, Gabriel Attal a été interpellé au sujet de l'éducation à Givors et des agriculteurs de la région.

Le nouveau Premier ministre poursuit son déplacement dans le Rhône ce samedi 20 janvier. À Saint-Laurent d'Agny, les Rhodaniens et Rhodaniennes sélectionnés ont pu questionner Gabriel Attal sur la santé, l'agriculture ou l'éducation.

"La situation est urgente à Givors."

Aux alentours de 15h, le Premier ministre fraîchement nommé a été interpellé sur la situation éducative à Givors. "Je ne vous cache pas que la situation est urgente à Givors pour deux établissements, lance une représentante des parents d'élèves du collège Paul-Vallon. Nous souhaiterions passer en REP et REP+, mais on nous répond seulement que notre passage provoquerait la sortie du dispositif d’un autre établissement." Selon le Premier ministre, les établissements en question devraient faire partie des priorités de la nouvelle carte de l'éducation prioritaire.

Le 9 janvier dernier, le personnel du collège Paul-Vallon était en grève pour dénoncer le nombre trop important d'élèves par classe, "les violences récurrentes" au sein du collège et à ses abords et demander la présence d'un pôle médico-social à plein temps.

Au sujet des groupes de niveaux décidés par l'ancien ministre de l'Éducation, la représentante des parents d'élèves, inquiète, a demandé des précisions sur les moyens mobilisés : "On entend dire que sans moyen supplémentaires très forts, ce sont les moyens actuellement dédiés à l’éducation prioritaire qui seront utilisés, au détriment des élèves défavorisés." Sur ce point, le Premier ministre a déclaré qu'il "assumait totalement sa décision de créer ces groupes. Dans un premier temps, les 6e et 5e seront répartis par groupe de niveau en français et maths".

"La fin du monde agricole est proche."

Plus tôt, un agriculteur a interrogé Gabriel Attal sur l'avenir de l'agriculture française : "Si vous n'intervenez pas, c'est la fin du monde agricole." "Notre priorité est que les agriculteurs puissent vivre de leur travail. Le travail sur la rémunération doit être poursuivi", a expliqué le plus jeune Premier ministre de la Ve République avant de préciser que des mesures de simplification administrative devraient faire l'objet d'une réflexion.

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