La Ville de Villeurbanne a décidé de maintenir les huit postes d'Atsem qu'elle comptait supprimer. Des temps d'échanges avec les syndicats seront par ailleurs organisés.
Après une forte mobilisation des syndicats, réunis mardi 23 janvier devant la mairie de Villeurbanne pour contester contre le projet de suppression de huit postes d’agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem), la municipalité a décidé hier de revenir sur sa décision. Villeurbanne justifiait sa décision par "des contraintes budgétaires importantes" et "en lien avec la mise en place de la semaine de 4 jours dont les effets positifs attendus sur l’absentéisme ne sont pas encore assez mesurables".
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Une concertation interne engagée
Mais après avoir reçu une délégation syndicale, la municipalité explique à Lyon Capitale que "le mouvement social de ces derniers jours témoigne en effet d’un niveau de fatigue des agents auquel la Ville est attentive". Et d'ajouter : "La Ville a décidé de repasser à 36 le nombre de remplaçant.es pour faire face aux situations d’absence." La décision est conditionnée à la levée du préavis de grève.
Par ailleurs, l'exécutif municipal annonce l'ouverture d'une concertation interne "pour identifier avec les agentes et les agents des solutions visant à améliorer leurs conditions de travail : allongement du temps de pause, organisation des remplacements,…". Des temps d'échanges seront ainsi organisés dès les vacances d'hiver et se poursuivront au printemps.
La question qu’un Lyonnais se posait : La ZFE est-elle contrôlée ? 
Villeurbanne, capitale du TNP et du THC, c'est steve sandale !