Fin des écrans publicitaires dans le métro, révolte des apiculteurs, hausse des violences sexuelles...On fait le point sur les infos marquantes de cette semaine du 5 au 11 février à Lyon.
Fin des écrans publicitaires dans le métro lyonnais
Annoncée de longue date par le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, la disparition des écrans publicitaires du réseau de métros lyonnais approche à grands pas. Les 118 panneaux numériques jusqu’ici installés dans le métro disparaîtront le 1er avril 2024, comme négocié par Sytral Mobilités dans son nouveau contrat de concession de services portant sur l’exploitation des emplacements publicitaires du réseau TCL, alors que le précédent se termine le 31 mars 2024.
Mille ruches déposées par des apiculteurs en colère
Désabusés par les annonces du gouvernement pour apaiser la grogne des agriculteurs, des dizaines d’apiculteurs en provenance de toute la région Auvergne-Rhône-Alpes ont porté leur contestation jusqu’au cœur de Lyon lundi 5 février. Le matin, près d’un millier de ruches ont été déposées sur la place Bellecour. "Ce sont principalement des ruches qui sont mortes à l’automne et cet hiver. Normalement elles devraient être pleines", confiait avec une pointe d’amertume un apiculteur amateur du Rhône.
Un compromis trouvé entre Oullins-Pierre-Bénite et la métropole
Face à la fronde du maire Jérôme Moroge, le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, abandonne l'expérimentation d'une mise à sens unique totale de la Grande Rue d'Oullins au profit d'un sens unique partiel.
Alors qu'il y a quelques jours, des dizaines de maire LR de la Métropole de Lyon se réunissaient devant la mairie d'Oullins-Pierre-Bénite pour dénoncer la gestion "autoritaire" de l'exécutif métropolitain, son président écologiste a rencontré le maire LR Jérôme Moroge et accepté de renoncer à expérimenter la mise à sens unique de la Grande Rue d'Oullins au profit d'une mise à sens unique partielle proposée par des collectifs d'habitants et commerçants.
Hausse des violences sexuelles à Lyon
Le ministère de l'Intérieur a publié mardi 6 février les chiffres de la délinquance et de l'insécurité dans le Rhône en 2023. Si certaines catégories sont en baisse, les violences sexuelles augmentent fortement, à raison de 7 par jour. Au total, elles ont augmenté de près de 20%, passant de 2 209 cas en 2022 à 2 656 cas l'année dernière.
Un tableau de Monet aspergé par deux militantes écologistes
Après La Joconde, Le Printemps. Le tableau de Claude Monet, une huile sur toile peinte en 1872 et accrochée au musée des Beaux Arts de Lyon, a été pris pour cible samedi 10 février par deux militantes écologistes engagées dans le collectif de désobéissance civile Riposte Alimentaire. Les deux femmes ont été interpellées et le musée comme la Ville de Lyon ont porté plainte. En début de semaine, l'analyse d'un expert permettra de déterminer si l'œuvre est endommagée ou non. Chez les citoyens et élus lyonnais, le geste a suscité de vives réactions.
Commémoration de la rafle de la rue Sainte-Catherine
La cérémonie de commémoration de la rafle de la rue Sainte-Catherine, survenue il y a 81 ans, s'est déroulée dimanche matin en présence d'élus locaux et de représentants associatifs. Face aux différents orateurs, le public comptait dans ses premiers rangs le grand rabbin de Lyon mais aussi Myriam Badinter-del Vecchio, nièce de l'ancien ministre de la Justice Robert Badinter, décédé vendredi 9 février à 95 ans.