Prévu ce samedi en région Auvergne-Rhône-Alpes, entre Lyon et Genève, le festival de musique black metal néonazie "Call of Terror" vient d’être interdit par la préfecture du Rhône.
Après quatre ans d’absence, le festival de black metal néonazi intitulé "Call of Terror" devait faire son retour ce samedi près de Lyon. Si l’on ne connaissait pas encore le lieu, le concert devait se dérouler dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, entre Lyon et Genève. La préfecture du Rhône vient d’interdire le rassemblement par arrêté préfectoral.
La préfecture du Rhône estime que ce concert constitue "un trouble majeur à l’ordre public immatériel en raison de l’atteinte portée à la dignité humaine par l’idéologie qu’elle promeut et du trouble des consciences que provoquent les idées ainsi défendues." Comme nous l’expliquions, la date du 24 février n’avait par exemple pas été choisie par hasard, puisqu’il s’agit de la date de création du parti d’Adolf Hitler en 1920, le NSDAP, le parti national-socialiste des travailleurs allemands.
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Le groupe Graveland en tête d’affiche
La préfecture du Rhône pointe notamment du doigt les "morceaux à la gloire du Troisième Reich" du groupe polonais Graveland, tête d’affiche du concert. Ainsi que son lien avec le mouvement NSBM (National Socialism Black Metal), lui-même lié aux organisations néonazies telles que "Blood and Honour."
Selon nos informations, les préfectures des territoires voisins doivent prendre des arrêtés similaires prochainement.