En vue du conseil municipal du 21 mars prochain, la mairie de Lyon porte un nouveau plan d'action de 60 mesures sur la condition des animaux.
Face à une société française de plus en plus soucieuse du bien-être animal, la ville de Lyon présentera au conseil municipal du 21 mars prochain un plan d'action de 60 mesures. Le projet présente ainsi quatre axes majeurs, dont découlent plusieurs objectifs et actions concrètes. Ce plan d'action repose d'ailleurs sur trois postulats : les animaux sont des êtres sensibles, la maltraitance animale et la violence envers les êtres humains sont liées, les animaux contribuent à l'équilibre des sociétés humaines.
Laisser une place aux animaux en ville
Parmi la vingtaine d'objectifs visés par la municipalité, celle-ci s'attarde sur le bien-être des chats errants. La collectivité souhaite en effet maintenir les campagnes annuelles d'accompagnement, de soin et de stérilisation des chats errants. À cela s'ajoute une attention particulière portée aux associations participant au trappage, au soin et à la convalescence des chats. La Ville propose désormais de les soutenir par le versement de subventions. Également, l'une des mesures vise à prévenir et réprimer les actes de maltraitance. Pour cela, des campagne de sensibilisation à l'achat compulsif, à l'abandon et la maltraitance pourraient être mises en place.
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Dans le même esprit, la ville de Lyon affiche sa volonté de cohabiter avec les animaux liminaires. Une catégorie qui comprend les pigeons, rats, écureuils ou même les moustiques. Concernant ces premiers, le projet propose une régulation des pigeons par des méthodes plus éthiques. Cela passe notamment par la fin des captures à but d'euthanasie et le recours à des méthodes de stérilisation respectueuses du bien-être animal. Quant aux rats, la Ville veut aussi renforcer l'entretien des espaces publics pour réduire les déchets dans l'espace public. Toutefois, la municipalité n'oublie pas la santé publique, qui reste une priorité.
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Protéger les animaux captifs
Afin de lutter contre la souffrance animale au sein des élevages, un nouveau Schéma de promotion des achats socialement et écologiquement responsables (SPASER) pourrait être mis en place. Celui-ci intègrerait la réduction de la consommation de produits d'origine animale. Une mesure déjà mise en place dans les cantines scolaires de Lyon. Le SPASER inclurait également l'exclusion des produits issus d'élevages sans accès plein air et une définition précise du bien-être animal.
Enfin, l'une des préoccupations phares des élus municipaux concerne le jardin zoologique du parc de la Tête d'Or. La Ville souhaite en effet poursuivre sa transition écologique en faveur de la conservation des espèces menacées, de la sensibilisation et du bien-être animal. Plus concrètement, il s'agit ici d'améliorer les conditions d'accueil des différents animaux du parc zoologique par l'agrandissement des enclos. Mais aussi en offrant aux bêtes des zones en dehors de la vue du public et une végétation plus densifiée.
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Pour l'heure, ces mesures ne sont que des propositions portées par la ville de Lyon. Reste à voir la réception qu'en feront les conseilleurs municipaux et si le projet de délibération sera voté.
Trop c’est trop. Habitant juste au dessus d’une terrasse d’un restaurant ouvert 7 jours sur 7 toute l’année je demande un dédommagement pécuniaire à la mairie de Lyon qui a d’autorisé l’installation des terrasses « éphémères » 8 mois sur 12 soit du 1er mars au 31 octobre.
Pour être sûr que les chiens et chats sont bien nourris, il faudrait que GD instaure un RSA animal (lol!).