Le groupe d'individus à scandé "La rue, la France, nous appartient" dans les rues du Vieux Lyon. (Capture d'écran X)
Le groupe d’individus avait scandé : « La rue, la France, nous appartient » dans les rues du Vieux Lyon. (Capture d’écran X)

Conférence sur Gaza attaquée à Lyon : dix militants de l'ultra droite arrêtés

Dix militants de l'ultra droite, soupçonnés d'avoir participé le 11 novembre dernier à l'attaque d'une conférence sur Gaza organisée à Lyon par le collectif Palestine 69, ont été arrêtés lundi.

Plus de quatre mois après les faits, les arrestations se poursuivent dans le milieu de l'ultra droite lyonnaise. Selon nos confrères du Parisien, dix militants soupçonnés d'avoir participé le 11 novembre dernier à l'attaque d'une conférence sur Gaza organisée à Lyon par le collectif Palestine 69, ont été arrêtés lundi dans plusieurs départements dont le Rhône.

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Ce soir là, une quarantaine d'individus vêtus de noir, cagoulés et armés de feux d'artifice et de bâton, avaient tenté d'enfoncer la porte de la Maison des passages dans le quartier de Saint-Georges dans la Vieux-Lyon, où se tenait la conférence du Collectif Palestine 69. Sept personnes avaient  été blessées et trois d'entre elles transportées à l'hôpital. L'attaque avait été revendiquée par le groupe "Guignol Squad" sur une boucle d'extrême droite Telegram.

Une personne interpellée le soir des faits

Un seul membre de ce commando ultra violent avait été interpellé le soir même avant un premier coup de filet en février dernier. Sept membres de l'ultra droite lyonnaise avaient été mis en examen pour "association de malfaiteurs" et deux hommes écroués.

Ce lundi, dix arrestations ont eu lieu conjointement dans plusieurs départements, dont le Rhône et la Haute-Savoie. Parmi les militants placés en garde à vue figure plusieurs hommes bien connus des milieux d'extrême droite à Lyon. L'un d'eux avait d'ailleurs été condamné à 5 mois de prison le 25 novembre pour avoir participé à la descente de l'ultra droite à Romans-sur-Isère (Drôme), quelques jours après la mort du jeune Thomas, tué à Crépol d'un coup de couteau.

Les Remparts toujours dans le viseur du maire de Lyon

Le Parisien révèle que ces arrestations ont été rendues possible grâce à l'exploitation du téléphone du seul militant interpellé le soir des faits dans le Vieux Lyon, qui avait été placé en détention provisoire.

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En février, c'est un autre cadre de l'extrême droite lyonnaise, Sinisha Milinov, qui avait été condamné à six mois de prison ferme. L'ex-porte parole des Remparts, groupuscule identitaire, avait participé à une agression raciste le 1er février à la sortie d'un bar. Ce groupuscule est dans le viseur du maire de Lyon Grégory Doucet qui avait écrit en février au ministre de l'Intérieur pour demander sa dissolution. Lundi matin, plusieurs militants avaient mené une action devant les locaux du groupe dans le Vieux Lyon.

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Ce nouveau coup de filet dans le milieu de l'ultra droite lyonnaise pourrait bien accélérer ce processus.

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