Saveur piquante et légèrement salée, texture craquante, le cresson se cuisine cru ou cuit. Une alternative à l’épinard. Tout en circuit court.
Parmi les variétés de légumes renommées de l’agglomération lyonnaise, encore en exploitation – dès les années 1880, les obtentions locales, résultat de recherches conduites par des marchands grainiers, vont consacrer le savoir-faire horticole lyonnais dans le domaine du maraîchage –, on peut citer le cardon vert de Vaulx-en-Velin, probablement la plus célèbre des spécialités locales, tout juste suivi du “Bleu de Solaize” ou encore de la bette et du poivron d’Ampuis, au sujet desquels nous avons longuement écrit dans cette rubrique historico-maraîchère. Il ne faut pas oublier non plus le cresson qui, depuis la fin du XIXe siècle, fait la fierté de Saint-Symphorien-d’Ozon, commune de 6 000 âmes, à dix kilomètres au sud de Lyon. C’est ici, à la fin du XIXe siècle, qu’on trouvait des “sources d’une limpidité et d’une fraîcheur exquises, bordées de cresson, parcourues par des myriades de poissons aux couleurs vives”, écrit Victor-Eugène Ardouin-Dumazet dans le tome de son Voyage en France consacré à la région lyonnaise.
Il vous reste 82 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.