Historiquement orienté business, Lyon doit faire face à une concurrence acharnée des capitales européennes. Objectif : rester compétitif pour se créer des opportunités commerciales avec en ligne de mire l’enjeu d’hybrider le tourisme d’affaires et de loisirs.
Lyon devrait encore, pour la neuvième année consécutive, monter sur le podium des villes françaises de congrès et, par la même occasion, demeurer dans le top 40 du classement mondial (36e l’année dernière, derrière Zurich et Vancouver et devant Rotterdam et Valencia). La hiérarchie de référence de l’International Congress and Convention Association (ICCA), très attendue par la planète “tourisme d’affaires”, doit être annoncée en mai pour près de 330 localités.
Les congrès internationaux, c’est le graal que toutes les villes briguent. Ils participent au rayonnement d’un territoire et des pôles d’excellence de la destination. Ils sont aussi la poule aux œufs d’or, un congressiste international dépensant en moyenne 450 euros par jour, 80 % de plus que son homologue national, pendant son séjour, qui est de surcroît trois fois plus long que celui d’un Français. À Lyon, si le national et l’international se divisent le gâteau des congrès à parts égales, les congressistes étrangers représentent toutefois 60 % des nuitées hôtelières (soit 4,2 millions).
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