Nathalie Perrin-Gilbert © Tim Douet

Crise politique au Conservatoire de Lyon après la non-reconduction de son directeur

L'adjointe à la culture du maire de Lyon, Nathalie Perrin-Gilbert s'est attiré les foudres des élus écologistes après avoir annoncé sa décision de ne pas reconduire le directeur du Conservatoire de Lyon.

En conflit avec le maire de Lyon Grégory Doucet et les élus du groupe écologiste depuis ses annonces sur la réouverture du musée Guimet, Nathalie Perrin-Gilbert est de nouveau au cœur d'une crise politique, au Conservatoire de Lyon cette fois. L'adjointe à la culture du groupe Lyon en commun a en effet annoncé le 8 avril dernier sa décision de ne pas reconduire le directeur actuel de l'établissement, Géry Moutier. Un choix qui n'est pas passé auprès des membres du comité syndical, notamment les élus écologistes ainsi que le maire PS de Villeurbanne, qui ont demandé sa démission temporaire de la présidence révèlent nos confrères de Lyon Mag.

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"La situation a trop duré, la souffrance est trop présente"

Dans un communiqué diffusé suite à la parution de l'article, Nathalie Perrin-Gilbert rappelle avoir trouvé à son arrivée à la présidence en 2020, "un établissement dans un profond état de crise", notamment en raison de "conflits qui éclatent régulièrement depuis 2014, tout ceci avec une absence de plan de prévention des risques psychosociaux". Elle explique ainsi avoir demandé, en mars 2024, la mise en oeuvre d'un audit général de fonctionnement du conservatoire et une étude confiée à un expert tiers sur les risques psycho-sociaux. Tous deux doivent rendre de premières conclusions en juillet.

L'adjointe à la culture rappelle par ailleurs avoir recruté Géry Moutier à l'été 2021, dans un climat tendu et après avoir été "sollicitée de toute part : administration, enseignants, organisations syndicales, parents d'élèves...", avec un notamment un objectif de "rétablissement d'un climat apaisé au sein de l'établissement". Objectif qui n'a selon elle pas été atteint, et de rappeler : "la durée du contrat est claire également : 3 ans à compter de sa signature".

"La situation a trop duré, la souffrance est trop présente. il ne s'agit pas de punir, ni d'accuser, mais de pouvoir défendre notre maison et que son personnel puisse travailler dans des conditions sereines", conclut Nathalie Perrin-Gilbert.

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