Les Nuits de Fourvière accordent une place importante à la danse et au cirque, le corps étant la thématique de cette nouvelle édition !
L’édition 2024 démarre sur les chapeaux de roue et dès le mois de mai à Vaulx-en-Velin avec les acrobates de la compagnie XY autour du projet Les Voyages qui leur permet d’investirla ville, ses édifices et ses quartiers en jouant de leurs contraintes physiques.
L’idée étant d’offrir un instant, une émotion à part et un autre regard aux passants. Le point d’orgue aura lieu le 18 mai où les artistes défieront avec risque et virtuosité l’architecture de la place de la Nation.
On retrouvera XY en juillet dans un spectacle grandiose, Möbius Morphosis, chorégraphié par Rachid Ouramdane qui réunit cent personnes dont quarante acrobates,le Ballet de l’Opéra de Lyon et la Maîtrise de Radio France.
La pièce est une version augmentée de son grand succès Möbius, évoquant, dans un enchaînement de portés acrobatiques, les ballets poétiques des murmurations d’étourneaux.
Les autres rendez-vous à ne pas rater !
Le 6 juin sera festif et électrique avec le Grand Bal de l’Amour organisé par la Maison de la danse et le musée des Confluences en écho à l’exposition À nos amours. Représentant la magie nouvelle, la compagnie 14:20 aborde dans On m’a trouvée grandie la manière dont les femmes au début du XXe siècle étaient jugées hystériques puis internées à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour être étudiées.
Chorégraphiée par Leïla Ka qui a déjà réalisé une trilogie sur la figure féminine, la pièce démontre, à travers des effets d’apparition et de disparition, la mécanique de la domination masculine.
Autre chorégraphe détonante, la Danoise Mette Ingvartsen qui investit avec Skatepark l’opéra de Lyon où elle déploie sur un espace spécialement conçu une danse collective avec des danseurs qui partagent chants, rires, musique et mouvements spectaculaires.
Le grand Israel Galván… et Mourad Merzouki pour le final des Nuits !
Israel Galván est l’un des plus grands danseurs de flamenco au monde et c’est un immense bonheur de le retrouver dans un solo habité et flamboyant où il s’approprie Le Sacre du printemps, se lançant sur une transcription pour deux pianos avec une interprétation d’une grande force musicale et d’une rare intensité.
Habitué des Nuits, Mourad Merzouki fera leur clôture avec Beauséjour qui met en mouvement, avec humour et énergie, des corps vieillissants, questionnant au passage les canons de la beauté et prônant le mélange des générations. Sur la musique de Müller et Makaroff, co-fondateurs du Gotan Project qui mixe tango et musiques électroniques, il nous propose une rencontre humaine joyeuse et débridée.
Les Nuits de Fourvière – Du 18 mai au 25 juillet
Programme complet : www.nuitsdefourviere.com