CCVA Villeurbanne hébergement d'urgence
(Photo de JEFF PACHOUD / AFP)

Hébergement d'urgence : "La mairie de Lyon entretient un rapport ambigu avec l’État"

Un rassemblement est organisé mercredi par le collectif "Solidarité entre femmes à la rue" qui dénonce la "récupération politique" par la Ville de Lyon.

Ce rassemblement fait suite à l’expulsion de près de 170 personnes qui avaient trouvé refuge dans le gymnase Dargent, le 3 mai dernier. Le collectif "Solidarité entre femmes à la rue" organise, mercredi 15 mai à 16h30, un rassemblement place Ambroise Courtois, dans le 8e arrondissement de Lyon, pour demander "l’organisation d’une réunion en urgence avec l’État, les mairies, la Métropole et le collectifs mobilisés", ainsi que "des solutions d’hébergement d’urgence pérennes pour tous les membres du collectif et toutes les personnes à la rue."

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"La mairie de Lyon nie nos actions"
Le collectif "Solidarité entre femmes à la rue"
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Le collectif reproche notamment à la Ville de Lyon de faire "de la récupération politique" ("la mairie projette sur nous ce qu'elle fait souvent : de la récupération politique, comme elle le fait dans les communiqués au sujet de l'école Montel, occupée par Jamais sans Toit, ou du gymnase Bellecombe, par notre collectif, qui a permis d'obtenir l'ouverture d'un étage pour de l'hébergement à la Villette d'Or").

Le collectif ajoute que "la mairie entretient un rapport ambigu avec l’État, le poursuivant en justice pour défaillance sur la question de l’hébergement d’urgence, puis le sollicitant pour dépêcher la police nationale au gymnase Dargent afin de procéder à l’expulsion de notre collectif."

Comme "Jamais Sans Toit", le collectif est très présent sur le terrain pour essayer de trouver des solutions d’hébergement pour les personnes et familles à la rue. Pourtant, il considère que l’on ne reconnait pas ses actions. "La mairie, comme toutes les institutions, ne cite jamais le travail de notre collectif dans ses communications, elle nie nos actions", conclut enfin "Solidarité entre femmes à la rue". 

Lire aussi : Sandrine Runel : "Sur Lyon, on a décompté environ 1000 personnes qui dorment à la rue"

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