Un retraité était intervenu et avait appelé la police, alors que la scène avait été filmée et postée par des jeunes sur Snapchat.
Les faits remontent à juin 2022, quai Pierre-Scize. Une femme de trente ans avait été violée en sortant de boîte de nuit. Son agresseur, un homme d'origine algérienne en situation irrégulière de 34 ans, dont l'altération du discernement a été reconnue par la justice, vient de se voir condamner, mardi 4 juin, à huit ans de prison.
Au terme de son jugement, qui aura duré deux jours, l'accusé a été reconnu coupable du viol de la jeune femme, il y a deux ans, dans le 9e arrondissement de Lyon. Le témoin clé de ce procès est un retraité qui, depuis depuis son balcon, avait entendu une femme en difficulté avec un homme. Après avoir appelé la police, l'homme était descendu de son sixième étage et avait assisté à des scènes sexuelles, dont il avait pris des photos, avant d'intervenir.
Les voyeurs du quai Saint-Vincent
Trois autres personnes avaient également assisté à la scène, sans appeler la police, mais en filmant le viol, dont la vidéo avait été postée sur le réseau social Snapchat. Ils ont assuré, pendant le procès, avoir pensé assister à des ébats sexuels, n'ayant vu aucune contrainte.
La cour criminelle du Rhône a reconnu l'accusé coupable de viols commis sous la menace d'une arme, à savoir un tesson de bouteille retrouvé sur les lieux et reconnu par la victime, même si aucune analyse d'empreinte n'a été effectuée lors de l'enquête. Une altération du discernement a également été reconnue par la cour chez cet Algérien de 34 ans en situation irrégulière.
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